Se passer du pétrole, du nucléaire et du gaz de schistes... pour recycler ses épluchures...

Cela reste le but premier de l'expérience mais, en cours de route, nous avons découvert quelques merveilles, rencontré du monde, affuté notre curiosité...
Le premier prototype en bois nous avait été confié pour essai par la Régie de Quartier Villeneuve Village Olympique de Grenoble en décembre 2008. Ce prototype a entamé (août 2010) une métamorphose, avec des matériaux moins rustiques mais plus légers, voir ci dessous ... Le 5 avril 2010, nous avions mis en service un 2ième vermicomposteur du commerce qui a rejoint le premier sur le balcon orienté au sud et abrité du vent.
Même le gel de février 2012 ne semble pas avoir affecté le gros lombricomposteur recouvert de cartons et d'un duvet ... Le "petit" nous l'avions rentré quand le thermomètre a commencé à descendre...

16 avr. 2011

C'est l'printemps, tout le monde dehors...

J'étais fatiguée de l'hécatombe de moucherons dans mon bureau, j'ai fait un peu de place sur mon mini balcon. Ne pas croire qu'avec le plastique l'étanchéité parfaite est possible : ça n'est pas aussi rigide qu'on pourrait l'imaginer. Si les mésanges bleues qui nichent sur le balcon aiment ça (les moucherons) on va être copines... Voici donc les 2 prototypes l'un à côté de l'autre.

Des nouvelles de chez Nicolas

Je viens donner des nouvelles de mon composteur, un bon mois après son démarrage grâce au don d'Elisabeth.
Je me suis fait une boite en matériaux de récupération, palettes pour le tour, polystyrène à l'intérieur, l'idée étant de bien isoler pour maintenir une température stable (il est sur le balcon). J'ai des étages de 40x40cm sur 15cm de hauteur, le fond de chacun étant souple (en bâche trouée) pour augmenter les chances de circulation entre les niveaux.
Et ça marche ! J'ai vu arriver le premier thé de compost bien foncé après 2/3 semaines je dirais, et là j'ai l'impression que les lombrics grouillent pas mal.
Je peux partager une expérience supplémentaire aussi : je stockais depuis 8 mois nos déchets dans un sac de terreau en attendant de construire le composteur, et ils avaient commencé à composter tout seul, sans remuer et avec peu d'odeurs (sac respirant ?). J'ai alimenté un peu le lombricomposteur avec, et ça leur a bien plu je pense. Par contre, j'ai transvasé le reste dans une poubelle en métal (pas respirante du tout donc), et en 3 semaines ça s'est transformé en un truc vraiment moche et puant :( Je tente de faire pousser des courges dessus là...)
Voilà, encore merci Elisabeth pour le don, et je pense pouvoir bientôt commencer à donner aussi. Nicolas.
Commentaire : quand je pense comment j'ai ramé au début ! Il semble vraiment que l'essaimage de vers accompagnés d'un peu de compost qui va avec (donc de la microfaune composteuse) soit diablement efficace !