En effet leurs larves ressemblent diablement à ce qui grouille dans notre soi-disant lombricomposteur. L'habitat correspond parfaitement, ainsi que la description (petite tête, gros derrière au contraire de la larve de hanneton). Je n'ai pas encore vérifié qu'elles se déplacent sur le dos mais... Les oeufs éclosent à la fin du printemps, début de l'été et les larves mettent trois ans (?) à devenir des cétoines... Les larves sont réputées pour être très efficaces dans le compostage (quand il fait chaud, on les entend même manger, mes larves). Et c'est vrai qu'à part des moucherons et quelques psychodides, rien ne s'est encore envolé.Allez voir sur le site. Qu'en pensez-vous ?J'ai trouvé aussi un très bel article très détaillé à lire en ligne, tiré des souvenirs entomologiques de Jean Henri Fabre. En voici tout de même un tout petit extrait :
La larve de Cétoine est un moulin à trituration continue, faisant farine des choses végétales mortes ; c'est un broyeur de haut titre, qui, nuit et jour, presque l'année durant, émiette et met en poudre ce que la fermentation a déjà délabré. Dans le pourri, indéfiniment résisteraient les fibres, les nervures des feuilles. Le ver prend possession de ces indomptables résidus ; de ses bonnes cisailles, il les effiloche, les découpe très menu ; il les dissout, les réduit en pâte dans son intestin et les rend, désormais utilisables, aux trésors du sol.En son état de ver, la Cétoine est un fabricant de terreau des plus actifs. Quand vient la métamorphose et que je passe mes éducations en revue une dernière fois, je suis scandalisé de ce que mes goinfres ont mouliné dans le courant de leur vie, : cela se mesure à pleines écuelles.
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