Se passer du pétrole, du nucléaire et du gaz de schistes... pour recycler ses épluchures...

Cela reste le but premier de l'expérience mais, en cours de route, nous avons découvert quelques merveilles, rencontré du monde, affuté notre curiosité...
Le premier prototype en bois nous avait été confié pour essai par la Régie de Quartier Villeneuve Village Olympique de Grenoble en décembre 2008. Ce prototype a entamé (août 2010) une métamorphose, avec des matériaux moins rustiques mais plus légers, voir ci dessous ... Le 5 avril 2010, nous avions mis en service un 2ième vermicomposteur du commerce qui a rejoint le premier sur le balcon orienté au sud et abrité du vent.
Même le gel de février 2012 ne semble pas avoir affecté le gros lombricomposteur recouvert de cartons et d'un duvet ... Le "petit" nous l'avions rentré quand le thermomètre a commencé à descendre...

14 avr. 2009

Des moucherons

Les moucherons sont là depuis plus d'une semaine... comme ils sont là aux environs, sur la place par exemple.
J'essaie de couvrir un maximum mais plus rien n'est étanche et le bois (notamment le casier que j'ai vidé il y a 10 jours) lui même est imprégné d'un jus qui semble appétissant.
Avec la chaleur, l'ensemble est remonté en température, l'odeur reste celle d'humus et s'il n'y a pas plus de vers, il n'y en a sûrement pas moins !
J'ai commencé à mettre des déchets dans le bac (casier, étage, comme vous voulez) vide depuis le 5 avril.

5 avr. 2009

Réduction significative de la masse de déchets

et... deuxième récolte de quelques poignées de compost fin mais très sec...
Hier, dans le cadre des grandes manoeuvres, avec l'aide d'un assistant pour soulever les étages du composteur dans un espace un peu exigu, j'ai découvert :
- dans la bassine une tasse (à thé) de compost hyper fin et sec avec des petits vers (jaunes) de 2-3mm jaune, secs pour la plupart : direction la surface des jardinières du balcon.
- au 1er étage, sur le bout de rideau, 4 ou 5 tasses de compost un peu plus gros dont j'ai enlevé les gros morceaux : direction les jardinières...
- au 2ième étage, un mélange bien noir mais encore très grossier avec une humidité très irrégulière, du très sec en périphérie au presque trop humide au centre, un état de décomposition très irrégulier aussi et beaucoup de cloportes, pas de vers . J'ai trié les éléments décomposés et fins vers les jardinières (2-3 tasses) et j'ai décidé de vider le reste en le mélangeant au contenu du 3ième étage qui lui...
- au 3ième étage, une humidité par endroit trop importante (odeur limite)... qui m'a permis de pouvoir mélanger avec le parfois trop sec 2ième étage. Y avait tout le volume nécessaire pour le faire, toutes sortes de petites bêtes et quelques rares vers.
- au 4ième étage, j'ai jeté un coup d'oeil : quelques vers et plein de petites bêtes. J'ai laissé en l'état.
Remarque : si vous avez bien suivi le 4ième est devenu le 3ième et l'étage supérieur est actuellement vide. A raison de 300g minimum de débris végétaux par jour depuis 4 mois c'est déjà pas mal... Les vers sont très discrets.... J'ai trouvé des espèces de cocons (?) rouge foncé, qu'est ce que c'est ? et quelques tout petits vers blancs ? Cloporte compostage ?
Le lombricomposteur porte un chapeau pour le soleil... Et comme le couvercle ne ferme plus du tout ça protège peut-être des mouches... Il y a au dessus des déchets frais plusieurs couches de papier journal (NB) qui petit à petit rejoignent les déchets lorsqu'elles sont trop humides. Peut-être est-ce que je ne mets pas assez de papier carton ?

4 avr. 2009

Lasagna bed

Le "lasagna bed" qui n'est pas une race de poisson d'avril mais une technique de jardinage... Je n'ai pas encore essayé mais c'est sur internet !
Voici un extrait d'un interview que j'ai trouvé en ligne :
C’est une technique américaine imaginée par Patricia Lanza, qui consiste à créer du sol quand il n’y en a plus, par exemple dans les conditions très difficiles d’un nouveau jardin de pavillon. On pose une couche de cartons humidifiés, même sur un sol enherbé, puis on ajoute des couches successives de matières organiques que l’on récupère : tontes de gazon, terre de vieilles jardinières, épluchures, etc. Il faut atteindre une hauteur de 20 cm au total. On finit par une couche de terreau ou de compost bien mûr. On va planter directement dessus, fleurs, légumes et plantes aromatiques. Et la croissance est phénoménale, car il y a de l’azote de libéré, l’eau des arrosages est très disponible et cela oblige les gens à concentrer leurs efforts. On a testé depuis deux ans avec une plate-bande de 40 m de long, impressionnante. Tout pousse allègrement !
En couplant cette technique avec le paillage, c’est la tranquillité assurée dans les plates- bandes. Pour les nouveaux jardiniers, cela évite l’étape initiale du labour qui rebute tout le monde. On n’est pas dans le labeur, on ne se casse pas le dos.