Se passer du pétrole, du nucléaire et du gaz de schistes... pour recycler ses épluchures...

Cela reste le but premier de l'expérience mais, en cours de route, nous avons découvert quelques merveilles, rencontré du monde, affuté notre curiosité...
Le premier prototype en bois nous avait été confié pour essai par la Régie de Quartier Villeneuve Village Olympique de Grenoble en décembre 2008. Ce prototype a entamé (août 2010) une métamorphose, avec des matériaux moins rustiques mais plus légers, voir ci dessous ... Le 5 avril 2010, nous avions mis en service un 2ième vermicomposteur du commerce qui a rejoint le premier sur le balcon orienté au sud et abrité du vent.
Même le gel de février 2012 ne semble pas avoir affecté le gros lombricomposteur recouvert de cartons et d'un duvet ... Le "petit" nous l'avions rentré quand le thermomètre a commencé à descendre...

11 nov. 2010

Visite du prototype composite

Il fait frais (1° la nuit) mais sur le balcon abrité plein sud dès 10h30, je suis en tee shirt. Le plastique est froid au toucher, le compost beaucoup moins,  les vers grouillent. Je visite tous les étages et je suis très fière de voir comment ça marche bien... Là où je n'ai pas brassé il y a de belles surfaces brunes, grumeleuses à souhait, on dirait un monochrome de Pierre Soulages. Le lombric à droite et le pépin de melon donnent l'échelle. A gauche un autre habitant fort utile : un cloporte gris.













C'est comme ça à tous les étages (3) inférieurs avec, comme c'est logique, de moins en moins de vers en descendant. Je brasse pour décompacter un peu mais le taux d'humidité me semble idéal. Les coquilles de noix, bien que non compostées (les vers n'ont pas de dents) semblent squattées par les jeunes vers.  En bas le compost est quasiment fait mais comme ça ne coûte rien de le laisser... je le laisse. Je referme tout et j'en profite pour partager les  deux systèmes de haute technologie qui me permette
- pour la pince à linge, de bloquer le bac qui sert de couvercle
- pour le bout de carton (en bas à gauche), de fermer le seul vide qui demeure quand on empile ce genre de caisse... Magique !















Et je laisse le tout se réchauffer au soleil. Ce soir je remettrai cartons et couvertures. Je pense que le plastique isole moins du froid que le bois. Il va falloir en tenir compte.

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