Se passer du pétrole, du nucléaire et du gaz de schistes... pour recycler ses épluchures...

Cela reste le but premier de l'expérience mais, en cours de route, nous avons découvert quelques merveilles, rencontré du monde, affuté notre curiosité...
Le premier prototype en bois nous avait été confié pour essai par la Régie de Quartier Villeneuve Village Olympique de Grenoble en décembre 2008. Ce prototype a entamé (août 2010) une métamorphose, avec des matériaux moins rustiques mais plus légers, voir ci dessous ... Le 5 avril 2010, nous avions mis en service un 2ième vermicomposteur du commerce qui a rejoint le premier sur le balcon orienté au sud et abrité du vent.
Même le gel de février 2012 ne semble pas avoir affecté le gros lombricomposteur recouvert de cartons et d'un duvet ... Le "petit" nous l'avions rentré quand le thermomètre a commencé à descendre...

29 déc. 2008

Installation, décembre 08

Nous étions trop impatients pour attendre le printemps, alors nous avons décidé de commencer l'élevage dans la cuisine au grand dégoût de notre fils...
Le 10 décembre 08, nous sommes allés chercher les vers dans le compost de jardin de Val, la guide composteuse, sous la neige , de nuit... Avec elle nous a donné un seau de compost.
Ensuite sur le cadre de dessous, j'ai installé un bout de rideau sur le grillage, puis sur le cadre immédiatement au dessus du papier journal froissé, le compost et les vers et sans doute trop vite un tout petit peu à manger... Les deux cadres inutiles ont atterri en haut de l'armoire. Le choc thermique a du être rude pour les lombrics même s'il a été atténué par le compost.
Un quinzaine de vers a fait le mur dans les 3 premiers jours... Aucun n'a survécu (ils ont séché en route) sauf celui qui s'est réfugié dans la serpillère humide...
En relisant la documentation, nous avons vu qu'il fallait aussi recouvrir le tout d'un papier journal humide...
Et en se promenant, sur internet que les lombrics craignaient le bruit, les vibrations : dans ce cas la cuisine n'était pas le bon endroit ! Nous avons donc déménagé les lombrics dans un bureau où il est également moins tentant de regarder à l'intérieur ou de rajouter une feuille de salade. C'est également plus facile pour ceux qui n'apprécient pas la compagnie des lombrics.
Chaque fois que nous ouvrons, nous humidifions les feuilles de papier du dessus qui ont tendance à sécher vite. Il fait chaud dans l'appartement: 20° sans doute. Le composteur sent fort mais sent bon... C'est sûr : il n'y a pas trop d'eau !
A ce jour, le bac à jus au dessous est sec et vide.
Les lombrics survivants sont discrets : en creusant les débris on tombe parfois sur un nid de 5 ou 6. Une fois, j'en ai vu un en surface !
Nous ne donnons pas tous les jours à manger et pas plus qu'une grosse assiette uniquement d'aliments crus avec une exception pour le marc de café, les feuilles sèches du balcon et les coquilles d'oeuf... Nos petits enfants adorent faire ça !
Les graines de courge ont germé. Un trognon de carotte fait des feuilles...
Il nous semble qu'il y a un sacré courant d'air là dedans... le couvercle supérieur n'est pas non plus très étanche à la lumière.
Certains jours, le problème est de prendre patience.
Notre crainte, toute relative, est qu'il n'y ait pas assez de lombrics...
Qu'en pensez vous ?

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