Se passer du pétrole, du nucléaire et du gaz de schistes... pour recycler ses épluchures...

Cela reste le but premier de l'expérience mais, en cours de route, nous avons découvert quelques merveilles, rencontré du monde, affuté notre curiosité...
Le premier prototype en bois nous avait été confié pour essai par la Régie de Quartier Villeneuve Village Olympique de Grenoble en décembre 2008. Ce prototype a entamé (août 2010) une métamorphose, avec des matériaux moins rustiques mais plus légers, voir ci dessous ... Le 5 avril 2010, nous avions mis en service un 2ième vermicomposteur du commerce qui a rejoint le premier sur le balcon orienté au sud et abrité du vent.
Même le gel de février 2012 ne semble pas avoir affecté le gros lombricomposteur recouvert de cartons et d'un duvet ... Le "petit" nous l'avions rentré quand le thermomètre a commencé à descendre...

16 sept. 2009

Récolte et grandes manoeuvres

Après une brève visite de tous les étages (aïe mon dos) hier, il semble que dans les deux étages inférieurs le compost soit prêt.Au passage nous vérifions que les bestioles inconnues sont toujours bien grouillantes et voraces... Pas de problème. Elevage de lombrics est un terme erroné dans notre cas, il faudrait mieux parler de poly-élevage. Nous ne savons pas ce que sont ces envahisseurs mais il semble que l'invasion n'est pas que chez nous... Les lombrics sont présents mais discrets...
Grandes manoeuvres "salissantes" donc sur un tout petit espace. Le compost est un peu trop humide. Je vide le 3ième étage avec la pelle de mes petits enfants... Je remplis un tiers du grand bac vert. Je vide ensuite le 2ième étage : le bac vert déborde. Le compost est encore un peu grossier. Plein de larves mortes, de bestioles qui courent... Je n'ai trouvé qu'un vers de terre, des noyaux de cerises, quelques résidus de papier ou de bois encore reconnaissables. Faudrait pouvoir étaler ça au soleil mais je n'ai vraiment pas la place. Tamiser n'en parlons pas...
Reste à nettoyer les cadres et le grillage... Celui du 2ième étage est presque obturé par du presque liquide qui a séché : il faut y aller à la fourchette !Dans les coins il y a plein de bestioles, j'enlève le scotch (que j'avais mis pour étancher certains coins) et les casiers se démontent. Les vis ont sauté ou se sont cassées...Le 1er étage sur lequel j'avais mis un bout de rideau de ma grand mère est vide sauf que le rideau est plein de cette espèce de pâte sèche : direction poubelle.
Bon je refait "le lit" avec un nouveau morceau de rideau de ma grand mère et j'y pose le 4ième étage, celui dans lequel nous nourrissons nos bêtes.Ensuite, aspirateur (supression de quelques psychodides au passage) et serpillère. Même si ça se nettoie facilement, ça tâche bien... Je pense que l'humidité va à nouveau être différente à cause du changement de volume de matière et de la désobturation par en dessous. A suivre...
A noter : pas d'odeur. Le spectacle n'est pas ragoûtant mais ça ne pue pas du tout.
Il n'y presque plus de moucherons non plus.
J'ai passé deux heures sur le balcon.
Il s'est écoulé 9 mois et 6 jours depuis l'installation du lombricomposteur.
La grande spécialiste (Mary Appelhof dans le livre "Les vers mangent mes déchets") du lombricompostage parle de la récolte comme d'une méditation... Avec ma fourchette, j'ai bien médité ! Certes, on a réussi ce miracle minuscule de faire du vivant avec ce qui devait devenir des boues toxiques.

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