Se passer du pétrole, du nucléaire et du gaz de schistes... pour recycler ses épluchures...

Cela reste le but premier de l'expérience mais, en cours de route, nous avons découvert quelques merveilles, rencontré du monde, affuté notre curiosité...
Le premier prototype en bois nous avait été confié pour essai par la Régie de Quartier Villeneuve Village Olympique de Grenoble en décembre 2008. Ce prototype a entamé (août 2010) une métamorphose, avec des matériaux moins rustiques mais plus légers, voir ci dessous ... Le 5 avril 2010, nous avions mis en service un 2ième vermicomposteur du commerce qui a rejoint le premier sur le balcon orienté au sud et abrité du vent.
Même le gel de février 2012 ne semble pas avoir affecté le gros lombricomposteur recouvert de cartons et d'un duvet ... Le "petit" nous l'avions rentré quand le thermomètre a commencé à descendre...

31 mai 2010

Vermicomposteur de bureau, rajout d'un étage

Après avoir regardé dans tous les sens ces casiers qui ne s'empilent pas mais se glissent les uns dans les autres et la hauteur du casier en bois, j'en avais conclu qu'il ne faudrait pas trop attendre pour mettre le 2ième. Ce que j'ai fait le 29 mai, d'autant qu'il y avait un coin qui sentait moins bon (trop tassé et humide). J'ai donc
- transféré une partie du contenu de celui du dessous dans celui du dessus, quitte à rajouter un peu de carton dessous...
-au dessus j'ai aussi rajouté papier, boîte à oeufs et 100 à 200g de nourriture (dont coquilles d'oeufs et marc de café)
- obturé les poignées au scotch marron
- constaté le nombre élevé de moucherons
- recueilli pour la 2ième fois, un bol de jus dans le bac inférieur (dilué dans l'eau d'arrosage du balcon)
Aujourd'hui, 31 mai, je constate des vers en surface ( enfin sous la couverture de papiers cartons),  nettement moins de moucherons (hier, il y en avait plein de morts par terre ????), moins d'humidité sous le couvercle, une vingtaine de vers fugueurs de tous âges dans le bac à jus.


Estimation de la quantité de déchets recyclée depuis le 10 avril : 3,300 kg. A vue de nez,  le quart de nos déchets.Je pense que cela est plus dû à la taille du composteur et à la présence des moucherons, car en dehors du fait qu'il faut mettre plus de papier-carton-matière-sèche que dans le composteur en bois, ça "marche" plutôt bien : population de vers en hausse constante et constatée...
Ergonomie de l'installation : En fait, chaque fois, on doit sortir les bacs pour rajouter les déchets, enlever le couvercle de façon adroite pour renverser moins d'eau de condensation... et souvent tout démonter pour récupérer les fugueurs dans le bac inférieur. Du coup le "robinet" ne me sert pas, je verse directement dans l'arrosoir. Et je me réjouis d'avoir un lino et non un parquet ciré. Pour les moucherons ce n'est pas étanche et pourtant je veille à tout bien recouvrir.
Conclusion : une mise en route que je trouve quand même rapide. Grâce à l'expérience et aux vers de Mademoiselle V !

3 commentaires:

  1. Bonjour, j'ai un vermi-composteur et j'ai aussi trouvé des vers fugueurs dans le bacs à jus. Je les ai récupéré mais je me demandais ce qu'il fallait faire pour qu'ils évitent de partir.

    Tcho

    http://ninjaecoteam.wordpress.com/

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  2. Bonjour, j'ai un vermi-composteur et j'ai aussi trouvé des vers fugueurs dans le bacs à jus. Je les ai récupéré mais je me demandais ce qu'il fallait faire pour qu'ils évitent de partir.

    Tcho

    http://ninjaecoteam.wordpress.com/

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  3. Ben, leur rendre la vie confortable sur place... C'est ce que j'essaye de modifier doucement, je pense que c'était peut-être un peu trop humide et à la limite de la fermentation (odeur). Ce n'est pas de la science exacte...

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