Se passer du pétrole, du nucléaire et du gaz de schistes... pour recycler ses épluchures...
Cela reste le but premier de l'expérience mais, en cours de route, nous avons découvert quelques merveilles, rencontré du monde, affuté notre curiosité...
Le premier prototype en bois nous avait été confié pour essai par la Régie de Quartier Villeneuve Village Olympique de Grenoble en décembre 2008. Ce prototype a entamé (août 2010) une métamorphose, avec des matériaux moins rustiques mais plus légers, voir ci dessous ... Le 5 avril 2010, nous avions mis en service un 2ième vermicomposteur du commerce qui a rejoint le premier sur le balcon orienté au sud et abrité du vent.
Même le gel de février 2012 ne semble pas avoir affecté le gros lombricomposteur recouvert de cartons et d'un duvet ... Le "petit" nous l'avions rentré quand le thermomètre a commencé à descendre...
Le premier prototype en bois nous avait été confié pour essai par la Régie de Quartier Villeneuve Village Olympique de Grenoble en décembre 2008. Ce prototype a entamé (août 2010) une métamorphose, avec des matériaux moins rustiques mais plus légers, voir ci dessous ... Le 5 avril 2010, nous avions mis en service un 2ième vermicomposteur du commerce qui a rejoint le premier sur le balcon orienté au sud et abrité du vent.
Même le gel de février 2012 ne semble pas avoir affecté le gros lombricomposteur recouvert de cartons et d'un duvet ... Le "petit" nous l'avions rentré quand le thermomètre a commencé à descendre...
Messages les plus consultés
21 mars 2009
Première utilisation du compost
J'ai récupéré dans le bac en plastique du bas l'eau excédentaire dans lequel mon compost extra sec avait séjourné 48h.
J'ai filtré (dans une passoire de cuisine)et miracle le compost fin s'était décanté du compost non encore mûr. J'ai mis le fin à la surface de quelques pots... J'ai fait mon arrosage hebdomadaire avec les 3 litres environ de liquide récupéré dilué dans les 27 litres d'eau de l'arrosoir (3 arrosoirs de 10 litres au total). Je remettrai le compost plus grossier dans le bac supérieur avec les déchets demain. A suivre.
Pleins de petits vers blancs ce jour au centre du compost... Mouches ? Lombrics ?
J'ai filtré (dans une passoire de cuisine)et miracle le compost fin s'était décanté du compost non encore mûr. J'ai mis le fin à la surface de quelques pots... J'ai fait mon arrosage hebdomadaire avec les 3 litres environ de liquide récupéré dilué dans les 27 litres d'eau de l'arrosoir (3 arrosoirs de 10 litres au total). Je remettrai le compost plus grossier dans le bac supérieur avec les déchets demain. A suivre.
Pleins de petits vers blancs ce jour au centre du compost... Mouches ? Lombrics ?
Libellés :
bébé lombrics,
récolte
20 mars 2009
Cinq litres d'eau
Aujourd'hui visite du lombricomposteur avec Val.
L'état de sécheresse persistant, elle me conseille d'y aller avec l'arrosoir, d'autant dit elle qu'il y a le bac. Je m'exécute dès son départ... Près de 5 litres (en brassant le 2ième étage pour que l'eau pénètre mais dont beaucoup atterrit dans le bac, bien sûr mais aussi... autour, heureusement que c'est sur le balcon ! Ce qui est dans le bac finira dans les pots de fleurs ou dans le compost.
Le compost que j'ai récupéré sur mon bout de rideau au 1er étage sera à tamiser pour remettre les gros bouts à composter... Il est incroyablement sec, dit Val.
Il n'y a presque pas de vers... Mais ça fonctionne puisque depuis la mi décembre, toutes nos épluchures, déchets végétaux, quelques coquilles d'oeufs, le sable des carottes, un peu de papier journal,du marc de café (environ 300 g par jour) se transforment... sans doute grâce aux divers cloportes et autre insectes qui pullulent et ne sortent jamais du lombricomposteur, eux.
Et ça ne sent pas mauvais du tout.
Du lombricompostage sans vers ?
Conseil personnel pour le démarrage : faire une grosse litière de papier journal déchiré, froissé, détrempé, juste un peu égoutté... Ne pas se contenter de poser du papier au fond du bac...
L'état de sécheresse persistant, elle me conseille d'y aller avec l'arrosoir, d'autant dit elle qu'il y a le bac. Je m'exécute dès son départ... Près de 5 litres (en brassant le 2ième étage pour que l'eau pénètre mais dont beaucoup atterrit dans le bac, bien sûr mais aussi... autour, heureusement que c'est sur le balcon ! Ce qui est dans le bac finira dans les pots de fleurs ou dans le compost.
Le compost que j'ai récupéré sur mon bout de rideau au 1er étage sera à tamiser pour remettre les gros bouts à composter... Il est incroyablement sec, dit Val.
Il n'y a presque pas de vers... Mais ça fonctionne puisque depuis la mi décembre, toutes nos épluchures, déchets végétaux, quelques coquilles d'oeufs, le sable des carottes, un peu de papier journal,du marc de café (environ 300 g par jour) se transforment... sans doute grâce aux divers cloportes et autre insectes qui pullulent et ne sortent jamais du lombricomposteur, eux.
Et ça ne sent pas mauvais du tout.
Du lombricompostage sans vers ?
Conseil personnel pour le démarrage : faire une grosse litière de papier journal déchiré, froissé, détrempé, juste un peu égoutté... Ne pas se contenter de poser du papier au fond du bac...
Libellés :
humidité
14 mars 2009
Sortie du lombricomposteur
C'est le printemps aujourd'hui, j'ai dégagé un coin sur notre tout petit balcon pour que les lombrics prennent leurs quartiers d'été. Bravo pour les roulettes ! Un ami m'a fait remarquer que le châtaigner est connu pour être un bois lourd...
Reste que nous sommes plein sud et que nous n'aimons pas fermer les volets sauf par temps de canicule... Mais il ne devrait plus geler sur le balcon.
A proximité on voit le vaporisateur rouge... et le sécateur violet, deux outils indispensables. Il y a aussi, posées sur un pot, les baguettes "chinoises" bien pratiques pour brasser le compost ou gratter la cafetière en gardant les ongles propres.
Les roulettes vont être précieuses pour pouvoir manoeuvrer le lombricomposteur et manipuler ce qu'il contient. Mine de rien il faut parfois un peu de place.
Libellés :
avantage du prototype,
châtaignier
12 mars 2009
Un deuxième étage bien craquant
... c'est à dire bien sec : le papier journal et les feuilles non décomposés font un bruit très clair. J'ai donc vaporisé, ce jour, presqu'un litre d'eau en re-brassant tout le contenu de cet étage dans lequel en matière de faune il y avait uniquement des insectes, me semble-t-il.
Et quand j'ai soulevé le 3ième étage de l'endroit où je l'avais déposé pendant mes travaux j'ai trouvé pas mal de tout petits vers jaune clair que j'ai soigneusement remis par dessus... Est-ce de petits vers de terre ? des bébés lombrics ? J'aimerai savoir à quoi ça ressemble un petit lombric, la différence avec le ver à mouche par exemple...
Par ailleurs j'ai commandé hier, en librairie les livres (voir dans la colonne de droite) :
Les vers mangent mes déchets de Mary Appelhof
La formation de la terre végétale par l'action des vers de Charles Darwin
Et pour les usagers des bibliothèques de Grenoble, j'ai déposé à la médiathèque de l'Arlequin une liste de livres, fournie par Val et augmentée de celui sur Darwin, livres concernant le compostage et le jardinage... 21 mars : le nouveau bibliothécaire, en charge de l'achat des documentaires, a bien enregistré notre demande. Dès que le livre "les vers mangent nos déchets" est en rayon je vous sonne !
Et quand j'ai soulevé le 3ième étage de l'endroit où je l'avais déposé pendant mes travaux j'ai trouvé pas mal de tout petits vers jaune clair que j'ai soigneusement remis par dessus... Est-ce de petits vers de terre ? des bébés lombrics ? J'aimerai savoir à quoi ça ressemble un petit lombric, la différence avec le ver à mouche par exemple...
Par ailleurs j'ai commandé hier, en librairie les livres (voir dans la colonne de droite) :
Les vers mangent mes déchets de Mary Appelhof
La formation de la terre végétale par l'action des vers de Charles Darwin
Et pour les usagers des bibliothèques de Grenoble, j'ai déposé à la médiathèque de l'Arlequin une liste de livres, fournie par Val et augmentée de celui sur Darwin, livres concernant le compostage et le jardinage... 21 mars : le nouveau bibliothécaire, en charge de l'achat des documentaires, a bien enregistré notre demande. Dès que le livre "les vers mangent nos déchets" est en rayon je vous sonne !
Libellés :
bébé lombrics,
documentation,
humidité
L'épopée du ver
Vous ne trouverez pas ça dans un livre de science naturelle mais dans
"La légende des siècles" de Victor Hugo
J'ai été étonnée de la place que le poète accorde à cet animal, même s'il en donne une image plutôt négative... quoique... la vie est-elle possible sans la mort ?
En tout cas, pendant qu'on lit ça on ne va pas déranger les petites bêtes qui mangent nos déchets ! Et puis, là aussi, tout est vers.
L’épopée du ver, extraits :
Je suis le roi muré. J'habite le décombre.
La mort me regardait quand d'une goutte d'ombre
Elle fit le corbeau.
...
Il faut bien que le ver soit là pour l'équilibre.
Ce que le Nil, l'Euphrate et le Gange et le Tibre
Roulent avec leur eau,
C'est le reflet d'un tas de villes inouïes
Faites de marbre et d'or, plus vite évanouies
Que la fleur du sureau.
Fétide, abject, je rends les majestés pensives.
Je mords la bouche, et quand j'ai rongé les gencives,
Je dévore les dents.
Oh ! ce serait vraiment dans la nature entière
Trop de faste, de bruit, d'emphase et de lumière,
Si je n'étais dedans !
…
L'univers magnifique et lugubre a deux cimes.
Ô vivants, à ses deux extrémités sublimes,
Qui sont aurore et nuit,
La création triste, aux entrailles profondes,
Porte deux Tout-puissants, le Dieu qui fait les mondes,
Le ver qui les détruit.
Les sept merveilles du monde, extraits :
... Ne vous arrêtez pas. Montez ! montez encore !
Moi je rampe, et j'attends. Du couchant, de l'aurore,
Et du sud et du nord,
Tout vient à moi, le fait, l'être, la chose triste,
La chose heureuse ; et seul je vis, et seul j'existe,
Puisque je suis la mort.
La ruine est promise à tout ce qui s'élève.
Vous ne faites, palais qui croissez comme un rêve,
Frontons au dur ciment,
Que mettre un peu plus haut mon tas de nourriture,
Et que rendre plus grand, par plus d'architecture,
Le sombre écroulement.
L'islam, extrait :
... Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu'un limon par les vices noirci ;
J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange ;
Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonnoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l'obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute de l'homme engendre un vers de terre,
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu'à ce que la peine,
Finie, ouvre à son vol l'immensité sereine...
"La légende des siècles" de Victor Hugo
J'ai été étonnée de la place que le poète accorde à cet animal, même s'il en donne une image plutôt négative... quoique... la vie est-elle possible sans la mort ?
En tout cas, pendant qu'on lit ça on ne va pas déranger les petites bêtes qui mangent nos déchets ! Et puis, là aussi, tout est vers.
L’épopée du ver, extraits :
Je suis le roi muré. J'habite le décombre.
La mort me regardait quand d'une goutte d'ombre
Elle fit le corbeau.
...
Il faut bien que le ver soit là pour l'équilibre.
Ce que le Nil, l'Euphrate et le Gange et le Tibre
Roulent avec leur eau,
C'est le reflet d'un tas de villes inouïes
Faites de marbre et d'or, plus vite évanouies
Que la fleur du sureau.
Fétide, abject, je rends les majestés pensives.
Je mords la bouche, et quand j'ai rongé les gencives,
Je dévore les dents.
Oh ! ce serait vraiment dans la nature entière
Trop de faste, de bruit, d'emphase et de lumière,
Si je n'étais dedans !
…
L'univers magnifique et lugubre a deux cimes.
Ô vivants, à ses deux extrémités sublimes,
Qui sont aurore et nuit,
La création triste, aux entrailles profondes,
Porte deux Tout-puissants, le Dieu qui fait les mondes,
Le ver qui les détruit.
Les sept merveilles du monde, extraits :
... Ne vous arrêtez pas. Montez ! montez encore !
Moi je rampe, et j'attends. Du couchant, de l'aurore,
Et du sud et du nord,
Tout vient à moi, le fait, l'être, la chose triste,
La chose heureuse ; et seul je vis, et seul j'existe,
Puisque je suis la mort.
La ruine est promise à tout ce qui s'élève.
Vous ne faites, palais qui croissez comme un rêve,
Frontons au dur ciment,
Que mettre un peu plus haut mon tas de nourriture,
Et que rendre plus grand, par plus d'architecture,
Le sombre écroulement.
L'islam, extrait :
... Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu'un limon par les vices noirci ;
J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange ;
Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonnoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l'obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute de l'homme engendre un vers de terre,
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu'à ce que la peine,
Finie, ouvre à son vol l'immensité sereine...
Libellés :
littérature,
victor hugo
9 mars 2009
Le 4ième étage de la fusée vient d'être assemblé
... mais il reste vide pour l'instant... C'est juste pour écarter un peu les déchets récents du couvercle qui, on le voit, a beaucoup vieilli.
Journaux ou pas sur les déchets ? Après quelques jours sans, et dépose d'une certaine quantité de débris de chou et développement d'odeurs désagréables, j'ai un peu brassé pour les enfouir, rajouté un peu de marc de café et des feuilles de papier journal humides en "couvercle"... Quelques heures plus tard, ça re-sentait l'humus...
2 mars 2009
2ième étage toujours trop sec
Le bac et le 1er étage sont toujours extrêment secs. Il commence a y avoir une espèce de poussière de compost très sèche... Difficile à aller chercher car le tiroir ne coulisse plus et les étages pleins de déchets sont lourds...
Voici le 2ième étage après que je l'ai encore brassé, aéré et humidifié (notamment le journal dont on voit bien qu'il n'est pas décomposé, il était à nouveau "craquant"). Le reste est bien noir, sent bon mais bien sûr il y a, notamment des feuilles de citronnier et d'autres débris, rajoutés récemment. Dans cette partie, pas trace de lombrics mais un peu d'insectes genre cloportes.
Au 3ième étage où l'effet artistique provient de ce que je répand les déchets alternativement d'un côté ou de l'autre, il y a des lombrics dans les endroits les plus humides...
Quand au couvercle il s'est fendu complètement en deux endroits...
Voici le 2ième étage après que je l'ai encore brassé, aéré et humidifié (notamment le journal dont on voit bien qu'il n'est pas décomposé, il était à nouveau "craquant"). Le reste est bien noir, sent bon mais bien sûr il y a, notamment des feuilles de citronnier et d'autres débris, rajoutés récemment. Dans cette partie, pas trace de lombrics mais un peu d'insectes genre cloportes.
Au 3ième étage où l'effet artistique provient de ce que je répand les déchets alternativement d'un côté ou de l'autre, il y a des lombrics dans les endroits les plus humides...
Quand au couvercle il s'est fendu complètement en deux endroits...
Libellés :
défaut du prototype,
humidité,
image
26 févr. 2009
Sec dessous, trop humide dessus ?
Lors d'une petite inspection générale je découvre
- un vingtaine de lombrics momifiés dans le bac sec en dessous
- que le 2ième étage est sec de chez sec ( vide apparemment de lombrics, mais plein de ces insectes dont je ne sais pas le nom mais dont c'est aussi la place depuis le début)
- que le 3ième serait presque trop humide... "Boueux" par endroits.
Je prends donc les grands moyens : vaporisation sur tous les éléments secs, notamment les bouts de papier et je les mélange avec un partie (la moitié) de ce qu'il y a de très humide dans le bac supérieur... bac supérieur dans lequel je retrouve pas mal de lombrics que je déménage, en essayant de les ménager quand même, à l'étage inférieur. Comme le volume de déchets dans le bac inférieur a encore diminué c'est tout à fait faisable.
J'avais certes fait une erreur en ne mouillant pas les premiers journaux mais je pensais que nous avions rectifié le tir en janvier. Il s'avère que l'aération par le bas du composteur est remarquable, même quand en haut, sur le couvercle, ça dégouline et ça moisit...
Le bois ça joue, ça sèche et ça vieillit vite : l'air passe pour le pire et le meilleur :
- un vingtaine de lombrics momifiés dans le bac sec en dessous
- que le 2ième étage est sec de chez sec ( vide apparemment de lombrics, mais plein de ces insectes dont je ne sais pas le nom mais dont c'est aussi la place depuis le début)
- que le 3ième serait presque trop humide... "Boueux" par endroits.
Je prends donc les grands moyens : vaporisation sur tous les éléments secs, notamment les bouts de papier et je les mélange avec un partie (la moitié) de ce qu'il y a de très humide dans le bac supérieur... bac supérieur dans lequel je retrouve pas mal de lombrics que je déménage, en essayant de les ménager quand même, à l'étage inférieur. Comme le volume de déchets dans le bac inférieur a encore diminué c'est tout à fait faisable.
J'avais certes fait une erreur en ne mouillant pas les premiers journaux mais je pensais que nous avions rectifié le tir en janvier. Il s'avère que l'aération par le bas du composteur est remarquable, même quand en haut, sur le couvercle, ça dégouline et ça moisit...
Le bois ça joue, ça sèche et ça vieillit vite : l'air passe pour le pire et le meilleur :
19 févr. 2009
Encore des lombrics...
Le 13 février, j'ai rajouté encore une petite centaine de lombrics, que m'a offerte Hervé Doulat dans le cadre de sa bourse aux lombrics gratuits. Merci à lui !
Ceux-là viennent directement d'un lombricomposteur familial en service à Seyssinet (38). Le propriétaire dit qu'il faut vraiment 6 mois pour que ça roule. J'ai regardé ce qu'ils mettent dedans : de gros morceaux quand même... et le lombricomposteur, s'il a passé 2 mois au chaud, a déjà pris ses quartiers d'été sur la terrasse...
Quand à nous, nous avons abandonné les lombrics 5 jours... Au retour, ça sentait fort même si ça ne sentait pas "mauvais". Rien à voir avec du pipi de chat par exemple ! Faut dire que l'appartement était chauffé... Sans alimentation et un peu tranquilles peut-être, il y avait pas mal de lombrics en surface et pas mal d'humidité en haut du composteur... Nous avons donc repris l'alimentation.
Le bac inférieur ne sert pour l'instant qu'à récupérer les fugueurs, plutôt morts que vifs d'ailleurs. Il est toujours sec.
Ceux-là viennent directement d'un lombricomposteur familial en service à Seyssinet (38). Le propriétaire dit qu'il faut vraiment 6 mois pour que ça roule. J'ai regardé ce qu'ils mettent dedans : de gros morceaux quand même... et le lombricomposteur, s'il a passé 2 mois au chaud, a déjà pris ses quartiers d'été sur la terrasse...
Quand à nous, nous avons abandonné les lombrics 5 jours... Au retour, ça sentait fort même si ça ne sentait pas "mauvais". Rien à voir avec du pipi de chat par exemple ! Faut dire que l'appartement était chauffé... Sans alimentation et un peu tranquilles peut-être, il y avait pas mal de lombrics en surface et pas mal d'humidité en haut du composteur... Nous avons donc repris l'alimentation.
Le bac inférieur ne sert pour l'instant qu'à récupérer les fugueurs, plutôt morts que vifs d'ailleurs. Il est toujours sec.
Libellés :
humidité,
introduction de vers
12 févr. 2009
Encore un peu sec et un peu vide de lombrics
Si l'odeur de l'humus vous manque, venez donc boire un café : on a ce qu'il faut même en plein hiver !
Depuis une semaine je ne voyais plus de vers même après de nouveaux transferts de déchets pour combler l'espace entre le 2ième et le 3ième bac, ce qui a été l'occasion de constater que c'était un peu sec (mon "baromètre" c'est l'état des débris de papier journal dans le mélange ou sous le mélange). J'ai mouillé les papiers et j'ai craqué : ce matin, je suis allée achetée 3 X 35 vers de terreau destinés à finir coupés en morceaux dans le ventre des poissons... Depuis, je suis obligée de surveiller le composteur de près parce que ça fugue... Je les rattrappe, je les remets au plus vite (la durée de survie en appartement, au sec, ne doit pas dépasser 30 minutes)... à suivre...
Autres petits défauts du prototype : les casiers, surtout pleins, sont lourds et le bac en plastique ne peut pas coulisser complètement à cause de la planche du dessous qui a du s'arrondir. Il y a besoin d'un peu d'espace autour dès qu'on veut y faire autre chose que simplement rajouter des déchets.
Et aujourd'hui, nous avons eu livraison des 4 cales latérales pour pouvoir faire voyager l'ensemble sans que ça se démonte tous les 2m. Merci ! Pour l'instant les voyages sont limités à 2 ou 3m... quand on fait de la musique, les lombrics sont invités dans le couloir.
Depuis une semaine je ne voyais plus de vers même après de nouveaux transferts de déchets pour combler l'espace entre le 2ième et le 3ième bac, ce qui a été l'occasion de constater que c'était un peu sec (mon "baromètre" c'est l'état des débris de papier journal dans le mélange ou sous le mélange). J'ai mouillé les papiers et j'ai craqué : ce matin, je suis allée achetée 3 X 35 vers de terreau destinés à finir coupés en morceaux dans le ventre des poissons... Depuis, je suis obligée de surveiller le composteur de près parce que ça fugue... Je les rattrappe, je les remets au plus vite (la durée de survie en appartement, au sec, ne doit pas dépasser 30 minutes)... à suivre...
Autres petits défauts du prototype : les casiers, surtout pleins, sont lourds et le bac en plastique ne peut pas coulisser complètement à cause de la planche du dessous qui a du s'arrondir. Il y a besoin d'un peu d'espace autour dès qu'on veut y faire autre chose que simplement rajouter des déchets.
Et aujourd'hui, nous avons eu livraison des 4 cales latérales pour pouvoir faire voyager l'ensemble sans que ça se démonte tous les 2m. Merci ! Pour l'instant les voyages sont limités à 2 ou 3m... quand on fait de la musique, les lombrics sont invités dans le couloir.
Libellés :
défaut du prototype,
évasion,
humidité,
introduction de vers
26 janv. 2009
Un peu sec
Il semblerait que notre nid à lombrics était un peu sec (les journaux au dessous étaient secs), donc avec notre guide compostage nous avons retourné en profondeur (10 cm) et pulvérisé un peu d'eau. Y avait pas mal de petits vers mais pas encore comme sur les vidéos ! Les derniers déchets ont atterri dans le nouveau bac (n°3) et on va essayer sans journal pour les recouvrir, le couvercle restant à l'envers.
En gros nous donnons entre 300 et 400 g de déchets par jour : épluchures, quelques coquilles d'oeufs, marc de café et un tout petit peu de pain et de riz, quelques feuilles de plantes vertes, un peu de papier journal... Jamais de légumes cuits, ni d'oignons, ni d'ail ni de citron.
A suivre...
En gros nous donnons entre 300 et 400 g de déchets par jour : épluchures, quelques coquilles d'oeufs, marc de café et un tout petit peu de pain et de riz, quelques feuilles de plantes vertes, un peu de papier journal... Jamais de légumes cuits, ni d'oignons, ni d'ail ni de citron.
A suivre...
Libellés :
humidité
25 janv. 2009
Rajout d'un étage
Le bac n°2 étant plein (le 1er est vide depuis le début, cf l'article sur l'installation) et le couvercle recommençant à gondoler et à se fendre dangereusement, pour permettre au couvercle de rester à distance du compost, j'ai rajouté un étage qui est vide pour l'instant... mais qui m'a permis de remettre le couvercle au repos, à l'envers tout en laissant un peu d'air entre lui et les déchets... à suivre... Cela empêchera peut-être quelques fugues (une tous les 2 jours cette semaine) car l'ensemble est plus étanche, du moins vers le haut.
La tâche jaune sur le couvercle c'est l'humidité.
Libellés :
avantage du prototype,
défaut du prototype,
humidité
19 janv. 2009
Le bois de châtaignier, un bon choix ?
Tapez lombricompostage et châtaignier dans un moteur de recherche et vous découvrirez que certains lombricomposteurs déconseillent les feuilles et sciures de châtaignier et de chêne pour le lombricompostage.... Et pour le bac alors ?
Libellés :
avantage du prototype,
châtaignier,
défaut du prototype
18 janv. 2009
Le premier bac est bientôt plein
Notre "production" d'épluchures, marc de café, doit avoisiner les 500 g par jour... surtout quand il y a les fanes de carottes. On y met aussi le zeste des noix (le croisillon tendre que l'on appelle aussi meille sur le balcon de Belledonne) et, peut-être trop peu souvent, un peu de papier journal ou ce jour, 2 tubes en carton (rouleaux de pq) en petits morceaux.
L'odeur est celle d'un humus de forêt... que l'on perçoit quand on rentre dans la pièce. Les visiteurs trouvent que ça sent bon. Les habitants aussi.
Le mélange paraît chaud. Quand on soulève les journaux qui servent de couverture, on voit souvent 2 ou 3 lombrics en surface. Il y a toujours cette humidité sur le dessus... et les plantules qui étaient apparues ont été anéantis par les dépôts successifs. Il n'y a plus de moisi. Le bac en plastique reste sec. Le casier en service (10 cm de profondeur) est quasiment plein. Celui qui était au dessous toujours sec et vide.
Mais il y a encore des évasions suicides : une dizaine cette semaine, notamment après une répétition avec un violon dans la pièce... La prochaine fois on se servira peut-être des roulettes (avantage du prototype) pour mettre les lombrics à l'abri. Qu'en pensez vous ?
L'odeur est celle d'un humus de forêt... que l'on perçoit quand on rentre dans la pièce. Les visiteurs trouvent que ça sent bon. Les habitants aussi.
Le mélange paraît chaud. Quand on soulève les journaux qui servent de couverture, on voit souvent 2 ou 3 lombrics en surface. Il y a toujours cette humidité sur le dessus... et les plantules qui étaient apparues ont été anéantis par les dépôts successifs. Il n'y a plus de moisi. Le bac en plastique reste sec. Le casier en service (10 cm de profondeur) est quasiment plein. Celui qui était au dessous toujours sec et vide.
Mais il y a encore des évasions suicides : une dizaine cette semaine, notamment après une répétition avec un violon dans la pièce... La prochaine fois on se servira peut-être des roulettes (avantage du prototype) pour mettre les lombrics à l'abri. Qu'en pensez vous ?
Libellés :
avantage du prototype,
évasion,
humidité,
musique
11 janv. 2009
4 évasions, de l'humidité sur le couvercle
Depuis quelques jours le journal qui recouvre le repas des vers reste humide au point qu'une tâche d'humidité apparaisse sous le couvercle... Le compost me semble chaud. Il est plus humide qu'il n'a jamais été.... Comme le "casier" se remplit il y a moins de circulation d'air. Je constate 4 évasions. Aujourd'hui je rajoute donc l'assiette habituelle mélangée d'une feuille de papier journal déchiquetée. Et bien sûr depuis quelques jours, je ne mouille pas.
7 janv. 2009
Tout va bien même si le couvercle se voile, les graines germent, le moisi fleurit
Les tâches grisâtres sont de petits nuages de moisi qui me font penser aux caves à fromage... L'odeur est agréable.
Nous continuons à nourrir les vers, exclusivement de résidus de légumes et fruits crus, quelques débris de tisanes ou plantes sèches + marc de café (500 à 600 grammes) que l'on laisse sécher à t° ambiante, une grosse assiette toutes les 36 h, à peu près. Quand on gratte on tombe désormais à tous les coups sur des "nids" de vers de toutes les tailles à 1 ou 2 cm de la surface. La bassine reste sèche. Il n'y a pas d'évasion
En ce qui concerne le prototype : le couvercle s'est voilé au point d'arracher 2 vis, sans doute parce qu'il n'était pas bien sec, ou parce qu'on humidifie tous les 2 jours le papier du dessus ?
Il a fallu donc remplacer les vis par de plus longues sur un établi de fortune et il faudrait peut être en remettre plus prêt du bord...
Libellés :
défaut du prototype,
image
2 janv. 2009
Rajout de 70 vers de terreaux
Dans une grande surface de matériel de sport, au rayon pêche, j'ai trouvé ce matin des vers de terreaux. Le coût étant modeste (1,90 euros la boîte de 35) j'en ai acheté 2... Avec il y avait une poignée de (lombri?) compost. Ils étaient conservés au frigo (4° dit la boîte). Ils avaient l'air bien réveillés quand je les ai versés dans le lombricomposteur. J'en ai profité pour rajouter une couche de papier journal par dessus. Certes, cela biaise un peu l'expérience : on ne peut pas baguer les lombrics !
Il semble que ce soit des eisenia foetida... En tout cas ils ressemblent terriblement aux autres.
Il semble que ce soit des eisenia foetida... En tout cas ils ressemblent terriblement aux autres.
Libellés :
introduction de vers
29 déc. 2008
Installation, décembre 08
Nous étions trop impatients pour attendre le printemps, alors nous avons décidé de commencer l'élevage dans la cuisine au grand dégoût de notre fils...
Le 10 décembre 08, nous sommes allés chercher les vers dans le compost de jardin de Val, la guide composteuse, sous la neige , de nuit... Avec elle nous a donné un seau de compost.
Ensuite sur le cadre de dessous, j'ai installé un bout de rideau sur le grillage, puis sur le cadre immédiatement au dessus du papier journal froissé, le compost et les vers et sans doute trop vite un tout petit peu à manger... Les deux cadres inutiles ont atterri en haut de l'armoire. Le choc thermique a du être rude pour les lombrics même s'il a été atténué par le compost.
Un quinzaine de vers a fait le mur dans les 3 premiers jours... Aucun n'a survécu (ils ont séché en route) sauf celui qui s'est réfugié dans la serpillère humide...
En relisant la documentation, nous avons vu qu'il fallait aussi recouvrir le tout d'un papier journal humide...
Et en se promenant, sur internet que les lombrics craignaient le bruit, les vibrations : dans ce cas la cuisine n'était pas le bon endroit ! Nous avons donc déménagé les lombrics dans un bureau où il est également moins tentant de regarder à l'intérieur ou de rajouter une feuille de salade. C'est également plus facile pour ceux qui n'apprécient pas la compagnie des lombrics.
Chaque fois que nous ouvrons, nous humidifions les feuilles de papier du dessus qui ont tendance à sécher vite. Il fait chaud dans l'appartement: 20° sans doute. Le composteur sent fort mais sent bon... C'est sûr : il n'y a pas trop d'eau !
A ce jour, le bac à jus au dessous est sec et vide.
Les lombrics survivants sont discrets : en creusant les débris on tombe parfois sur un nid de 5 ou 6. Une fois, j'en ai vu un en surface !
Nous ne donnons pas tous les jours à manger et pas plus qu'une grosse assiette uniquement d'aliments crus avec une exception pour le marc de café, les feuilles sèches du balcon et les coquilles d'oeuf... Nos petits enfants adorent faire ça !
Les graines de courge ont germé. Un trognon de carotte fait des feuilles...
Il nous semble qu'il y a un sacré courant d'air là dedans... le couvercle supérieur n'est pas non plus très étanche à la lumière.
Certains jours, le problème est de prendre patience.
Notre crainte, toute relative, est qu'il n'y ait pas assez de lombrics...
Qu'en pensez vous ?
Le 10 décembre 08, nous sommes allés chercher les vers dans le compost de jardin de Val, la guide composteuse, sous la neige , de nuit... Avec elle nous a donné un seau de compost.
Ensuite sur le cadre de dessous, j'ai installé un bout de rideau sur le grillage, puis sur le cadre immédiatement au dessus du papier journal froissé, le compost et les vers et sans doute trop vite un tout petit peu à manger... Les deux cadres inutiles ont atterri en haut de l'armoire. Le choc thermique a du être rude pour les lombrics même s'il a été atténué par le compost.
Un quinzaine de vers a fait le mur dans les 3 premiers jours... Aucun n'a survécu (ils ont séché en route) sauf celui qui s'est réfugié dans la serpillère humide...
En relisant la documentation, nous avons vu qu'il fallait aussi recouvrir le tout d'un papier journal humide...
Et en se promenant, sur internet que les lombrics craignaient le bruit, les vibrations : dans ce cas la cuisine n'était pas le bon endroit ! Nous avons donc déménagé les lombrics dans un bureau où il est également moins tentant de regarder à l'intérieur ou de rajouter une feuille de salade. C'est également plus facile pour ceux qui n'apprécient pas la compagnie des lombrics.
Chaque fois que nous ouvrons, nous humidifions les feuilles de papier du dessus qui ont tendance à sécher vite. Il fait chaud dans l'appartement: 20° sans doute. Le composteur sent fort mais sent bon... C'est sûr : il n'y a pas trop d'eau !
A ce jour, le bac à jus au dessous est sec et vide.
Les lombrics survivants sont discrets : en creusant les débris on tombe parfois sur un nid de 5 ou 6. Une fois, j'en ai vu un en surface !
Nous ne donnons pas tous les jours à manger et pas plus qu'une grosse assiette uniquement d'aliments crus avec une exception pour le marc de café, les feuilles sèches du balcon et les coquilles d'oeuf... Nos petits enfants adorent faire ça !
Les graines de courge ont germé. Un trognon de carotte fait des feuilles...
Il nous semble qu'il y a un sacré courant d'air là dedans... le couvercle supérieur n'est pas non plus très étanche à la lumière.
Certains jours, le problème est de prendre patience.
Notre crainte, toute relative, est qu'il n'y ait pas assez de lombrics...
Qu'en pensez vous ?
Libellés :
démarrage,
évasion,
humidité,
introduction de vers
L'objet du délit
Un vrai composteur de salon, tout à fait assorti à notre mobilier, qui lui serait plutôt en pin, d'ailleurs...
Sur la première photo on voit un des deux "cadres" supplémentaires pour quand les premier cadres seront pleins.
Premier défaut de conception : en roulant les cadres ont tendance à glisser latéralement, il suffirait de quelques cales... pour les prochains voyages !
Libellés :
défaut du prototype,
image
Point de départ de l'expérience
En décembre 2008, dans le cadre de la semaine de la réduction des déchets, la Régie de Quartier coordonnait une opération intitulée, "Rien ne se perd, tout se transforme" avec des spectacles, des conférences, des projections, une expo, un troc et ... un stage de compostage d'une demi journée avec un maître composteur de Trièves Compostage. Nous avons participé au stage, rencontré la guide composteuse des Joyeux Composteurs de la Villeneuve, et, suite à une après midi d'initiation sur le stand de la Régie au salon Naturissima, nous avons hérité d'un composteur d'appartement à tester. L'objectif est de pouvoir ensuite construire le sien à l'atelier bois de la MJC Prémol, par exemple.
Nous vivons en hlm et étions intéressés par l'expérience parce que nous sommes fatigués de remplir des poubelles d'épluchures. Nous vivions auparavant à la campagne et même si nous ne savions pas vraiment faire le compost, c'est au jardin que les déchets végétaux retournaient à leur origine... Sur internet nous avions visité les sites de lombri-compostage mais le prix des installations vendues étaient un peu trop élevé pour nous. L'expérimentation qui nous a été proposée tombait donc à pic.
Nous sommes un famille de 3 à 4 adultes, grand mangeurs de légumes et de fruits, presque végétariens et buveurs de café. Il y a aussi pas mal de plantes sur notre tout petit balcon.
Nous vivons en hlm et étions intéressés par l'expérience parce que nous sommes fatigués de remplir des poubelles d'épluchures. Nous vivions auparavant à la campagne et même si nous ne savions pas vraiment faire le compost, c'est au jardin que les déchets végétaux retournaient à leur origine... Sur internet nous avions visité les sites de lombri-compostage mais le prix des installations vendues étaient un peu trop élevé pour nous. L'expérimentation qui nous a été proposée tombait donc à pic.
Nous sommes un famille de 3 à 4 adultes, grand mangeurs de légumes et de fruits, presque végétariens et buveurs de café. Il y a aussi pas mal de plantes sur notre tout petit balcon.
Libellés :
motivations,
stage
Inscription à :
Articles (Atom)