Se passer du pétrole, du nucléaire et du gaz de schistes... pour recycler ses épluchures...

Cela reste le but premier de l'expérience mais, en cours de route, nous avons découvert quelques merveilles, rencontré du monde, affuté notre curiosité...
Le premier prototype en bois nous avait été confié pour essai par la Régie de Quartier Villeneuve Village Olympique de Grenoble en décembre 2008. Ce prototype a entamé (août 2010) une métamorphose, avec des matériaux moins rustiques mais plus légers, voir ci dessous ... Le 5 avril 2010, nous avions mis en service un 2ième vermicomposteur du commerce qui a rejoint le premier sur le balcon orienté au sud et abrité du vent.
Même le gel de février 2012 ne semble pas avoir affecté le gros lombricomposteur recouvert de cartons et d'un duvet ... Le "petit" nous l'avions rentré quand le thermomètre a commencé à descendre...

26 janv. 2009

Un peu sec

Il semblerait que notre nid à lombrics était un peu sec (les journaux au dessous étaient secs), donc avec notre guide compostage nous avons retourné en profondeur (10 cm) et pulvérisé un peu d'eau. Y avait pas mal de petits vers mais pas encore comme sur les vidéos ! Les derniers déchets ont atterri dans le nouveau bac (n°3) et on va essayer sans journal pour les recouvrir, le couvercle restant à l'envers.
En gros nous donnons entre 300 et 400 g de déchets par jour : épluchures, quelques coquilles d'oeufs, marc de café et un tout petit peu de pain et de riz, quelques feuilles de plantes vertes, un peu de papier journal... Jamais de légumes cuits, ni d'oignons, ni d'ail ni de citron.
A suivre...

25 janv. 2009

Rajout d'un étage


Le bac n°2 étant plein (le 1er est vide depuis le début, cf l'article sur l'installation) et le couvercle recommençant à gondoler et à se fendre dangereusement, pour permettre au couvercle de rester à distance du compost, j'ai rajouté un étage qui est vide pour l'instant... mais qui m'a permis de remettre le couvercle au repos, à l'envers tout en laissant un peu d'air entre lui et les déchets... à suivre... Cela empêchera peut-être quelques fugues (une tous les 2 jours cette semaine) car l'ensemble est plus étanche, du moins vers le haut.
La tâche jaune sur le couvercle c'est l'humidité.

19 janv. 2009

Le bois de châtaignier, un bon choix ?

Tapez lombricompostage et châtaignier dans un moteur de recherche et vous découvrirez que certains lombricomposteurs déconseillent les feuilles et sciures de châtaignier et de chêne pour le lombricompostage.... Et pour le bac alors ?

18 janv. 2009

Le premier bac est bientôt plein

Notre "production" d'épluchures, marc de café, doit avoisiner les 500 g par jour... surtout quand il y a les fanes de carottes. On y met aussi le zeste des noix (le croisillon tendre que l'on appelle aussi meille sur le balcon de Belledonne) et, peut-être trop peu souvent, un peu de papier journal ou ce jour, 2 tubes en carton (rouleaux de pq) en petits morceaux.
L'odeur est celle d'un humus de forêt... que l'on perçoit quand on rentre dans la pièce. Les visiteurs trouvent que ça sent bon. Les habitants aussi.
Le mélange paraît chaud. Quand on soulève les journaux qui servent de couverture, on voit souvent 2 ou 3 lombrics en surface. Il y a toujours cette humidité sur le dessus... et les plantules qui étaient apparues ont été anéantis par les dépôts successifs. Il n'y a plus de moisi. Le bac en plastique reste sec. Le casier en service (10 cm de profondeur) est quasiment plein. Celui qui était au dessous toujours sec et vide.
Mais il y a encore des évasions suicides : une dizaine cette semaine, notamment après une répétition avec un violon dans la pièce... La prochaine fois on se servira peut-être des roulettes (avantage du prototype) pour mettre les lombrics à l'abri. Qu'en pensez vous ?

11 janv. 2009

4 évasions, de l'humidité sur le couvercle

Depuis quelques jours le journal qui recouvre le repas des vers reste humide au point qu'une tâche d'humidité apparaisse sous le couvercle... Le compost me semble chaud. Il est plus humide qu'il n'a jamais été.... Comme le "casier" se remplit il y a moins de circulation d'air. Je constate 4 évasions. Aujourd'hui je rajoute donc l'assiette habituelle mélangée d'une feuille de papier journal déchiquetée. Et bien sûr depuis quelques jours, je ne mouille pas.

7 janv. 2009

Tout va bien même si le couvercle se voile, les graines germent, le moisi fleurit

Sous les 4 couches de papier journal voici donc ce qu'on trouve : en bas à droite les ballons de rugby sont des feuilles de courge. Remarque ce matin au marché la courge que j'ai acheté avait aussi des graines germées "parce que gardée au chaud" m'a dit le paysan.
Les tâches grisâtres sont de petits nuages de moisi qui me font penser aux caves à fromage... L'odeur est agréable.
Nous continuons à nourrir les vers, exclusivement de résidus de légumes et fruits crus, quelques débris de tisanes ou plantes sèches + marc de café (500 à 600 grammes) que l'on laisse sécher à t° ambiante, une grosse assiette toutes les 36 h, à peu près. Quand on gratte on tombe désormais à tous les coups sur des "nids" de vers de toutes les tailles à 1 ou 2 cm de la surface. La bassine reste sèche. Il n'y a pas d'évasion
En ce qui concerne le prototype : le couvercle s'est voilé au point d'arracher 2 vis, sans doute parce qu'il n'était pas bien sec, ou parce qu'on humidifie tous les 2 jours le papier du dessus ?
Il a fallu donc remplacer les vis par de plus longues sur un établi de fortune et il faudrait peut être en remettre plus prêt du bord...

2 janv. 2009

Rajout de 70 vers de terreaux

Dans une grande surface de matériel de sport, au rayon pêche, j'ai trouvé ce matin des vers de terreaux. Le coût étant modeste (1,90 euros la boîte de 35) j'en ai acheté 2... Avec il y avait une poignée de (lombri?) compost. Ils étaient conservés au frigo (4° dit la boîte). Ils avaient l'air bien réveillés quand je les ai versés dans le lombricomposteur. J'en ai profité pour rajouter une couche de papier journal par dessus. Certes, cela biaise un peu l'expérience : on ne peut pas baguer les lombrics !
Il semble que ce soit des eisenia foetida... En tout cas ils ressemblent terriblement aux autres.