Se passer du pétrole, du nucléaire et du gaz de schistes... pour recycler ses épluchures...

Cela reste le but premier de l'expérience mais, en cours de route, nous avons découvert quelques merveilles, rencontré du monde, affuté notre curiosité...
Le premier prototype en bois nous avait été confié pour essai par la Régie de Quartier Villeneuve Village Olympique de Grenoble en décembre 2008. Ce prototype a entamé (août 2010) une métamorphose, avec des matériaux moins rustiques mais plus légers, voir ci dessous ... Le 5 avril 2010, nous avions mis en service un 2ième vermicomposteur du commerce qui a rejoint le premier sur le balcon orienté au sud et abrité du vent.
Même le gel de février 2012 ne semble pas avoir affecté le gros lombricomposteur recouvert de cartons et d'un duvet ... Le "petit" nous l'avions rentré quand le thermomètre a commencé à descendre...

15 août 2010

Métamorphose du lombricomposteur en bois en un lombricomposteur composite

Le prototype en bois étant "plein", j'ai voulu faire de la place en vidant le bac inférieur dans un bac plastique pour que le compost se finisse... Mais une fois vidé le casier inférieur s'est montré inutilisable : le grillage qui lui sert de fond était gravement déchiré. J'ai donc convoqué la perçeuse électrique
pour faire des trous dans les bacs (11 cm de profondeur) que j'avais achetés au printemps. Je suis plus généreuse en trous que Benoît et Lombricethic : 75 trous de 8mm car j'ai constaté les compétences des vers en matière d'escalade : il me semble qu'ils doivent pouvoir migrer. Ensuite un petit miracle s'est produit : les bacs en plastique s'adaptent parfaitement aux casiers en bois ! On peu les empiler... Donc, même si j'ai refait une litière pour le nouveau casier... il est possible que ça puisse circuler, en tout cas ça m'évite d'avoir une troisième installation. Voici donc ce que ça donne :
Au sous sol, l'ancien couvercle en plastique noir est redevenu le bac inférieur : il est maintenant plein du fameux compost presque fini avec très peu de vers.
Au rez de chaussée le "casier" bois de 5cm de profondeur j'ai choisi de le laisser vide. Au premier étage (casier bois 10cm) il y a du compost un peu moins mûr (nettement plus de vers.
Au deuxième (casier bois 10 cm), les déchets récents (les vers grouillent) auxquels j'ai rajouté ce qui dans le plus vieux compost me paraissait mériter d'être retravaillé.
Au troisième, dans le bac en plastique gris, une nouvelle litière avec du journal déchiré et trempé, des feuilles mortes du balcon, de bonnes poignées de compost grouillantes de vers, quelques aliments, un petit bol de marc de café, une bonne couverture de papier journal.
Le 4ième étage c'est un bac gris sans trou retourné pour une meilleure étanchéité.
Au niveau de la place c'est parfait et au niveau de la manipulation mon dos va apprécier le plastique. Et les roulettes on va pouvoir les garder.

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