Se passer du pétrole, du nucléaire et du gaz de schistes... pour recycler ses épluchures...

Cela reste le but premier de l'expérience mais, en cours de route, nous avons découvert quelques merveilles, rencontré du monde, affuté notre curiosité...
Le premier prototype en bois nous avait été confié pour essai par la Régie de Quartier Villeneuve Village Olympique de Grenoble en décembre 2008. Ce prototype a entamé (août 2010) une métamorphose, avec des matériaux moins rustiques mais plus légers, voir ci dessous ... Le 5 avril 2010, nous avions mis en service un 2ième vermicomposteur du commerce qui a rejoint le premier sur le balcon orienté au sud et abrité du vent.
Même le gel de février 2012 ne semble pas avoir affecté le gros lombricomposteur recouvert de cartons et d'un duvet ... Le "petit" nous l'avions rentré quand le thermomètre a commencé à descendre...

31 déc. 2009

Le 3ième étage est plein de lombrics

Même s'il n'y en a pas l'ombre d'un à l'étage supérieur, j'ai profité de la douceur (12°) pour aller visiter le 3ième étage et là il y avait de nombreux vers de toutes tailles. En ces temps de rassemblement familiaux, je vais tout de même cesser l'alimentation car l'étage supérieur, où seuls se manifestent quelques moucherons, est presque plein... D'un autre côté c'est un bon matelas quand le froid reviendra. Les larves blanches semblent avoir presque toutes disparu (?) en tout cas on ne les entend plus mâcher !

La fruitière des Aillons (73) recycle son petit lait grace aux lombrics

La fruitière (fromagerie coopérative) des Aillons, dans le massif des Bauges en Savoie fabrique de la tome et différents types de fromage depuis 1889.
Depuis deux ans, elle recycle aussi son petit lait grâce aux lombrics !
Une exposition de plein air expliquant le processus "Confidences d'un ver de terre" est accessible juste à côté de l'installation. Il ne semble pas (mais peut-être est-ce trop tôt pour en parler) que le compost soit utilisé ou valorisé mais c'est près de deux mille litres toxiques qui sont ainsi recyclés, chaque jour... Les truites du ruisseau d'à côté sont ravies. Une visite qui vaut le détour, donc... Le fromage est pas mal lui aussi. Cliquez aussi sur le titre de l'article pour lire l'article du DL et ... merci à Romane qui m'a tout expliqué... à distance.

19 déc. 2009

Petit résumé de nos aventures depuis decembre 2008

Depuis decembre 2008 nous testons un prototype de lombricomposteur en bois qui nous a été prêté par la Régie de quartier. Nous habitons en hlm et sommes entre 2 et 4 adultes, gros mangeurs de fruits et légumes et buveurs de café à prendre quasiment tous nos repas à la maison. C'est une belle expérience qui nous a permis de transformer une grosse part de nos déchets alimentaires en un compost qui s'il n'est pas aussi fin que prévu semble convenir à nos nombreuses plantes de balcon. Par contre le prototype même s'il est toujours en service n'ira sans doute pas plus loin que le printemps 2010: le bois s'est fatigué plus vite que prévu avec des fuites de liquide, d'insectes variés... qui font que nous avons renoncé à lui faire passer l'hiver dans l'appartement. D'autre part, dans notre cas, il ne s'agit plus d'un lombricompostage mais d'un compostage par une faune très variée (donc quelques lombrics) mais efficaces (nombreuses larves blanches non identifiées par exemple). Nous souhaitons absolument poursuivre l'expérience mais avec un lombricomposteur étanche (et léger) et un démarrage avec un nombre correct de lombrics (ce qui n'a pas été le cas au départ). En effet, entre le recyclage des déchets et la découverte "d'un autre monde" à domicile nous ne sommes pas déçus du voyage. Vous pouvez lire le récit de nos aventures sur ce blog.
En ce moment il gèle même sur notre balcon (abrité plein sud) nous avons donc emballé le lombricomposteur jusqu'au dégel... et nos déchets végétaux retournent à la poubelle... Si on les gardaient ça feraient trop pour les petites bêtes quand elles se réveilleront, me semble-t-il.

20 nov. 2009

... ça grouille, ça machouille...

Novembre est très doux depuis au moins 10 jours... entre 10 et 20°. Le lombricomposteur restera sur le balcon cet hiver pour des raisons d'esthétique, certes, mais aussi de manque d'étancheité et proliférations multiples...
Je profite du redoux pour visiter l'étage inférieur (c'est à dire le 2ième étage) : ça grouille et même vromm... vrom... ça joue des mandibules, surtout les "larves" (cétoines ? mouches soldats ?)... Si, si on entend bien, j'ai des témoins. Le mélange est très noir et absolument sans odeur. Très humide aussi. Les bords moins, je brasse un peu. Des psychodides s'envolent... Il y a même des lombrics ! Incroyable.
Je remets l'étage supérieur (3ième donc) qui est plein lui aussi (beaucoup de larves et quelques rares vers) et le dernier étage (4ième) encore vide... Pas pour longtemps.

18 nov. 2009

Trois contes dont les héros sont des vers

Voici le résumé de trois contes
Comment l'argent est venu au monde : au début les hommes ne pensaient qu'à la mort... tant et si bien qu'ils se consumaient à l'attendre. Ils mourraient avec juste la peau sur les os. Cela ne faisait pas l'affaire des vers. Affamés, à bout de force les vers sont allés voir Dieu. Pour sauver leur race, Dieu a introduit l'argent dans le monde. Depuis les hommes ne parlent plus qu'en termes de dépenses et de recettes, ils ont oublié la mort, ils se goinfrent et les vers, eux, rendent grâce à Dieu pour sa grande miséricorde... Conte adapté de la tradition judéo-marocaine par Ben Zimet
Le crapaud et le ver de terre décident de se fabriquer leurs vêtements. Le ver de terre veut une belle robe faite avec le fil le plus fin. Le crapaud, lui, est pressé, il prend du gros fil : il a vite fini. Le ver s'applique mais le fil est si fin qu'il finit par s'embrouiller, il se met l'écheveau autour du cou : ce qui explique les traces qu'il a encore autour du cou. Le crapaud porte toujours son habit grossier, c'est pour ça qu'il a l'air si sale. Contes du Japon d'autrefois, Yanagita Kunio
Le fou-rire de la grenouille : en Australie, on raconte qu'un beau matin une grenouille ordinaire s'est réveillée prête à tout pour se faire remarquer. Elle a bu l'eau des étangs, l'eau des lacs, des rivières... toute l'eau, pas une flaque ne lui a échappée. Elle est devenue énorme et personne n'osait se plaindre. Pour lui faire recracher un peu d'eau, hommes et bêtes ont tenté de la faire rire. Le singe a essayé, le lapin a essayé, en vain. C'est alors que venu du fond de la terre s'est avancé le ver, minuscule, ridicule, transparent, dégoûtant, il a exécuté une danse devant la grenouille et celle-ci a explosé de rire... Toutes les eaux douces ont alors été rendues et c'est depuis ce temps que nous devons une fière chandelle au ver. Muriel Bloch
Ces trois contes, je les ai trouvés dans le recueil de Muriel Bloch, 365 Contes des pourquoi et des comment chez Gallimard.

4 nov. 2009

Le vers de terre comme remède

Pour changer un peu de façon de voir les choses, voici quelques recettes que je n'ai pas essayées. Extraits d'un ouvrage fort controversé :
...Galien après Dioscoride , assure que les vers de terre contus et broyés, appliqués promptement sur des nerfs coupés, les rejoignent en peu de temps... Les vers de terre hachés et cuits avec de l'eau et du miel guérissent les rétentions d'urine aussi invétérées soient-elles... Dioscoride dit que les vers de terre cuits avec de la graisse d'oie, apaisent toutes les douleurs et maux d'oreilles, ou bien qu'aillant bouilli dans de l'huile, ils arrêtent les douleurs des ents, si on les instile chauds dans l'oreille opposée... Les vers bus avec du vin rompent toutes sortes de pierre qui sont dans la vessie... Les vers bus avec de l'eau mêlée de miel guérissent en peu de temps la jaunisse. Certains médecins pour ne pas dégoûter le malade se contentent de lui faire user en poudre, ils ne disent pas quand ni comment.
Blague à part, vu ce qu'on trouve dans la pharmacopée moderne, les vers de terre seraient peut-être quelques fois moins pire...
Source : Le grand et le petit Albert, secrets de la magie naturelle et cabalistique, ensemble de textes qui dateraient du Moyen Age, édité chez Belfond en 1970 et 1978.

Des larves de cétoines dorées dans mon compost ?

J'ai fini par débarquer sur une plage, pardon, une page troublante sur internet : celle des cétoines dorées... En effet leurs larves ressemblent diablement à ce qui grouille dans notre soi-disant lombricomposteur. L'habitat correspond parfaitement, ainsi que la description (petite tête, gros derrière au contraire de la larve de hanneton). Je n'ai pas encore vérifié qu'elles se déplacent sur le dos mais... Les oeufs éclosent à la fin du printemps, début de l'été et les larves mettent trois ans (?) à devenir des cétoines... Les larves sont réputées pour être très efficaces dans le compostage (quand il fait chaud, on les entend même manger, mes larves). Et c'est vrai qu'à part des moucherons et quelques psychodides, rien ne s'est encore envolé.Allez voir sur le site. Qu'en pensez-vous ?
J'ai trouvé aussi un très bel article très détaillé à lire en ligne, tiré des souvenirs entomologiques de Jean Henri Fabre. En voici tout de même un tout petit extrait :
La larve de Cétoine est un moulin à trituration continue, faisant farine des choses végétales mortes ; c'est un broyeur de haut titre, qui, nuit et jour, presque l'année durant, émiette et met en poudre ce que la fermentation a déjà délabré. Dans le pourri, indéfiniment résisteraient les fibres, les nervures des feuilles. Le ver prend possession de ces indomptables résidus ; de ses bonnes cisailles, il les effiloche, les découpe très menu ; il les dissout, les réduit en pâte dans son intestin et les rend, désormais utilisables, aux trésors du sol.En son état de ver, la Cétoine est un fabricant de terreau des plus actifs. Quand vient la métamorphose et que je passe mes éducations en revue une dernière fois, je suis scandalisé de ce que mes goinfres ont mouliné dans le courant de leur vie, : cela se mesure à pleines écuelles.

17 oct. 2009

Remplacement des vis


Deux des casiers étaient devenus inutilisables, les vis semblaient s'être arrachées. En fait elles avaient plutôt cédé : elles sont comme cassées au bout, sans doute par l'oxydation. Notre bricoleur assermenté les a remplacées par des vis un peu plus longues et nous allons pouvoir remettre en service les deux casiers.

7 oct. 2009

Toujours pas d'envolée de mouches...

Pourtant les "asticots" géants prolifèrent. En périphérie il y a toujours des vers de terre... Pas plus, pas moins. Les déchets noircissent à grande vitesse et sans odeur. Par contre les tortillons de vers, je ne sais toujours pas ce que c'est...
Un truc pour limiter les moucherons sur le chemin du lombricomposteur : mettre les déchets dans un sac en papier fermé.
Disparition presque complète des psychodides également.
C'est peut-être en rapport avec la saison même si l'automne est particulièrement doux, surtout sur un balcon au Sud.

30 sept. 2009

La mouche ?


Il apparait quelques mouches (2 par jour, longueur 1,5cm environ) inconnues jusqu'alors sur mon balcon... Cela ne correspondrait-il pas à ces asticots géants inconnus et envahisseurs ?
... 3 mois plus tard (nov 09), n'ayant vu qu'une douzaine d'exemplaires de cet animal et m'étant depuis renseignée sur les cétoines... il semblerait que les larves soient des larves de cétoines dorées. Voir Cétoine dans l'index.
... sauf qu'au printemps 2010, les larves semblent avoir disparu alors qu'apparaissent au moins une quinzaine de ces mouches dont j'ai appris le nom: black soldiers. L'énigme reste entière.

29 sept. 2009

Larves, bestioles, jus, suite

Les grosses larves grouillent toujours... Je résiste à l'envie de les servir aux pigeons, corneilles et pies du quartier.
Je viens seulement d'aller voir une page sur Forum science que Val m'avait indiquée... Ce n'est pas tout à fait éclairant mais ça prouve au moins que nous ne sommes pas seuls. Si mouches ou cousins il y a, ils ne se sont pas encore envolés.
D'après Trièves compostage, c'est sans doute (aussi ?) parce que c'est trop humide. Ce qui pourrait leur donner raison c'est que les larves sont au centre, alors que les vers restent en périphérie. Faudrait installer une cheminée au milieu ? En attendant j'y mets des bouts de carton secs et un peu de journal.
D'ailleurs, depuis la récolte de l'autre jour "ça coule" : 3/4 de litre environ, dilué aussitôt dans un arrosoir de 10 litres pour l'arrosage. Est-ce qu'une nouvelle "croûte" ne se forme pas dessous quand même ?
Pour les moucherons : à la saison des poires (blettes) difficile de les éviter mais la quantité est plus raisonnable. Quand aux psychodides, ils ont presque disparus des environs mais je crois qu'il y en a quelques uns entre le rideau de ma grand mère et l'étage où nous mettons nos déchets... Voir les articles précédents...

16 sept. 2009

Récolte et grandes manoeuvres

Après une brève visite de tous les étages (aïe mon dos) hier, il semble que dans les deux étages inférieurs le compost soit prêt.Au passage nous vérifions que les bestioles inconnues sont toujours bien grouillantes et voraces... Pas de problème. Elevage de lombrics est un terme erroné dans notre cas, il faudrait mieux parler de poly-élevage. Nous ne savons pas ce que sont ces envahisseurs mais il semble que l'invasion n'est pas que chez nous... Les lombrics sont présents mais discrets...
Grandes manoeuvres "salissantes" donc sur un tout petit espace. Le compost est un peu trop humide. Je vide le 3ième étage avec la pelle de mes petits enfants... Je remplis un tiers du grand bac vert. Je vide ensuite le 2ième étage : le bac vert déborde. Le compost est encore un peu grossier. Plein de larves mortes, de bestioles qui courent... Je n'ai trouvé qu'un vers de terre, des noyaux de cerises, quelques résidus de papier ou de bois encore reconnaissables. Faudrait pouvoir étaler ça au soleil mais je n'ai vraiment pas la place. Tamiser n'en parlons pas...
Reste à nettoyer les cadres et le grillage... Celui du 2ième étage est presque obturé par du presque liquide qui a séché : il faut y aller à la fourchette !Dans les coins il y a plein de bestioles, j'enlève le scotch (que j'avais mis pour étancher certains coins) et les casiers se démontent. Les vis ont sauté ou se sont cassées...Le 1er étage sur lequel j'avais mis un bout de rideau de ma grand mère est vide sauf que le rideau est plein de cette espèce de pâte sèche : direction poubelle.
Bon je refait "le lit" avec un nouveau morceau de rideau de ma grand mère et j'y pose le 4ième étage, celui dans lequel nous nourrissons nos bêtes.Ensuite, aspirateur (supression de quelques psychodides au passage) et serpillère. Même si ça se nettoie facilement, ça tâche bien... Je pense que l'humidité va à nouveau être différente à cause du changement de volume de matière et de la désobturation par en dessous. A suivre...
A noter : pas d'odeur. Le spectacle n'est pas ragoûtant mais ça ne pue pas du tout.
Il n'y presque plus de moucherons non plus.
J'ai passé deux heures sur le balcon.
Il s'est écoulé 9 mois et 6 jours depuis l'installation du lombricomposteur.
La grande spécialiste (Mary Appelhof dans le livre "Les vers mangent mes déchets") du lombricompostage parle de la récolte comme d'une méditation... Avec ma fourchette, j'ai bien médité ! Certes, on a réussi ce miracle minuscule de faire du vivant avec ce qui devait devenir des boues toxiques.

12 sept. 2009

Qu'est-ce que c'est ces bêtes ?

Retour de vacances : les vers n'ont pas eu de visite ni de nouvelle nourriture depuis 3 semaines... Peut-être est-ce pour cela qu'ils ont attaqué leur couverture en papier journal qui est exceptionnellement sèche. L'environnement a pas mal séché (pas d'apport de nourriture fraîche humide + chaleur de l'été grenoblois). Mais ce n'est pas si sec puisqu'au 3ième apport de nourriture l'humidité est de retour ainsi que les psychodides, autrement appelées mouches de salle de bain....
Pour l'instant je n'ai regardé que l'étage supérieur : pas mal de vers petits et gros mais surtout "ça" (1cm de long environ) De jeunes lombrics ? Autre chose ? j'attends vos lumière parce que ça grouille gravement.
D'ici quelques jours je vais essayer de trouver le temps de visiter les étages inférieurs...

6 août 2009

Elevages annexes, suite

Les vers de terre sont visibles. Ils jeûnent un peu car nous sommes souvent absents. L'humidité est importante et semble favoriser l'éclosion de "petites mouches de salle de bains", de la famille des psychodides, dont les larves aquatiques semblent se développer dans le composteur... Les psychodides ressemblent à ça, la photo n'es pas de moi et je ne garantie pas que ce soit exactement les mêmes mais c'est très proche : Tous les deux jours, quand j'ouvre le composteur il y a en a une bonne quarantaine qui s'échappent... sans parler de celles qui sortent seules...
Les fourmis fréquente aussi le lombricomposteur mais seulement comme garde manger (ah, les fruits pourris !), ça doit être trop humide quand même pour elles.
Les moucherons (mouches à vinaigre) sont moins nombreux mais toujours présents, peut-être parce qu'il y a moins de fruits.
La prochaine visite complète n'aura lieu qu'en septembre. Avec récolte ?
Il n'y a plus de jus qui coule depuis juin.
Malgré la chaleur il n'y a par contre pas la moindre odeur.

17 juin 2009

Visite complète, élevages annexes

Dimanche,l'objectif était de vider l'étage inférieur pour pouvoir le remettre au dessus et y mettre de nouveau déchets, car celui du dessus est plein.
1er constat : lombrics à tous les étages mais en périphérie...
2iéme constat : humidité un peut trop importante surtout au centre
3ième constat : pas de compost "fin" à récolter. Du coup, je regroupe les deux casiers inférieurs en essayant de ne pas trop tasser... Qu'est-ce que c'est lourd !
4ième constat : l'étage inférieur que je vide, a, malgré mes brassages précédents, le fond (le grillage à poules) en partie colmaté par une sorte de pâte à papier... Pas terrible pour l'aération.
5ième constat : je récupère quand même un peu de compost grossier que je mets en surface du rosier et du pied de tomate et un quart de litre de jus noir en dessous.
6ième... le lendemain il y a encore près d'un demi litre de jus à récupérer. J'ai du améliorer le drainage...
7ième constat : Ce n'est pas une manoeuvre à faire dans un appartement et le lombricomposteur n'est plus très décoratif surtout avec son nuage de moucherons qui se maintient et pas mal de petites mouches noires "triangulaires", mouches contre lesquelles j'utilise l'aspirateur, ce qui est peut-être une erreur si elles se nourrissent de moucherons. Par ailleurs sur le balcon j'ai décidé de ne plus limiter la population d'araignées, pour l'instant !

8 juin 2009

Du jus !

Je constate sous le lombricomposteur des taches noires comme du goudron. Vous vous souvenez que le bac de dessous restant obstinément sec et même propre, je l'ai transformé en couvercle depuis la mi-mai, je crois... Bien sûr le liquide noir vient d'en haut... Les coulures sur le bois sont du meilleur effet. Ce n'est pas complètement sec alors j'éponge le sol avec une "chifonnette" que je rince soigneusement à l'eau en gardant l'eau de rinçage que je dilue ensuite... Le liquide obtenu est bien noir mais la chifonnette redevient propre (ce n'est donc pas gras !). J'arrose avec le plant de tomate, le citronnier, le rosier et 2-3 autres plants qui me semblent en avoir besoin.
Et dessous, comme je trouve le nouveau couvercle bien commode, je mets 3 soucoupes de bacs à fleur en attendant mieux.
La population de moucherons a légèrement augmenté...
Les vers sont bien présents tout autour, contre le bois, par grappes.

29 mai 2009

Un peu trop humide

J'ai fait une visite complète où j'ai pu constater
- que les casiers pleins sont très lourds (humidité) et malcommodes
- que l'étage inférieur 1 avec un fond en grillage recouvert d'un bout de rideau demeure vide. Ce qui veut dire que ce qui est au dessus ne passe pas par les trous : compact et pas décomposé, en tout cas, sûrement pas digéré par les vers.
- l'étage 2, même si les bords sont parfois un peu sec est bien humide. J'ai brassé pour homogénéiser. J'y ai trouvé des cloportes. Pas plus qu'un ou deux vers.
- l'étage 3 est trop humide surtout au centre, espèce de boue un peu nauséabonde avec quelques vers en périphérie. J'ai mélangé avec des déchets de l'étage 3 sur le point de déborder (beaucoup de fanes de légumes ces temps ci et du papier).
- l'étage supérieur 4 est très humide avec une condensation importante sur le chapeau. J'ai rajouté pas mal de carton ondulé et de papier secs. Les vers sont en grappes sur le pourtour. Au centre il y en a très peu. Manque d'air ?
Pour ce qui est des moucherons, l'envahissement est devenu raisonnable et supportable en extérieur : à suivre.
Il va falloir que je trouves un récipient inférieur pour recueillir les quelques gouttes de liquide qui commencent à couler.

19 mai 2009

Des vers, enfin ! Et un nouveau chapeau...


Pas si nouveau le chapeau puisqu'il s'agit du récipient du dessous qui depuis décembre n'a pas vu une goutte de liquide... Alors comme le couvercle (dont on voit les morceaux en bas à gauche, en 6 morceaux gondolés d'humidité) était devenu l'ami des moucherons, je l'ai remplacé... C'est aussi plus facile à ouvrir et refermer qu'un puzzle.
Pour les moucherons, vous voyez aussi le papier collant à mouches suspendu au dessus. Ce n'est pas très décoratif mais... il est maintenant possible d'aller sur le balcon sans trop en avaler...
Vous pouvez voir aussi les reprises au scotch sur certains angles (pas encore pour faire tenir le bois mais pour faire barrage aux petites bêtes).
Et, en ce qui concerne les vers, ça commence vraiment à grouiller !
J'ai mis souvent du papier ou du carton ou du bois fragmenté dans le composteur ces derniers temps et l'humidité est vraiment beaucoup plus grande qu'au début de l'expérimentation. C'est encore plus net avec le couvercle en plastique.
Pour ce qui se passe dans les étages inférieurs : je m'en occupe un autre jour.

3 mai 2009

Prolifération de moucherons et autres petites bêtes

En ce qui concerne notre prototype nous avons quelques soucis. En effet, même si
- les déchets se décomposent (la diminution du volume est impressionnante)
- les vers commencent à être visibles en surface !
- ça ne pue pas trop sauf quand je brasse l'avant dernier étage
Il y a quelques inconvénients :
- nous sommes envahis de mouches à vinaigre sur notre mini balcon. Il est déconseillé d'y aller la bouche ouverte !
- il y a aussi beaucoup de mini fourmis (?) ailées (1mm)
- ce n'est pas très étonnant car plus rien ne ferme, même les bords de certains casiers s'écartent (1 vis arrachée). J'ai mis un peu de scotch d'emballage mais... ne parlons pas du couvercle. Il me reste à acheter du collant à mouche pour limiter les dégâts ?
- l'étage inférieur noircit et sent bon. J'y ai retrouvé quelques vers. L'humidité semble correcte même s'il y a une tendance à sécher sur les bords. Mais on est bien loin d'y retrouver une matière digérée et fine comme on voit sur les images.
- l'étage juste au dessus est généralement trop humide. J'y rajoute de temps en temps un peu de carton ondulé sec... il est très lourd, je pense que le bois est gonflé d'eau. Or, ça fait très longtemps que je n'ai pas rajouté même une goutte d'eau
- dans l'étage supérieur il n'y a que les débris de la dernière semaine mais la couverture de papier journal est si détrempée que je dois la renouveler tous les 2 ou 3 jours. Mais il n'y a toujours pas une goutte d'eau dans le bac inférieur.

Par ailleurs j'ai trouvé un petit livre qui explique exactement les défauts des modèles en bois qu'il conseille pour l'extérieur (vu le prix des modèles du commerce) mais déconseille pour l'intérieur (mouches, le bois s'imbibe d'eau). il dit aussi qu'il faut pas mal de vers pour bien démarrer.... Que les modèles du commerce sont pas mal pour les petites mouches.
Le livre c'est : Faire son compost. Jean Michel Groult. Edition Ulmer, 2009. 6,90 euros. Pas 100% bio, quoique, mais bien concret et j'ai retrouvé beaucoup de choses que j'ai entendu dire à propos des autres composts (seulement 4 pages sur le lombricompostage)

14 avr. 2009

Des moucherons

Les moucherons sont là depuis plus d'une semaine... comme ils sont là aux environs, sur la place par exemple.
J'essaie de couvrir un maximum mais plus rien n'est étanche et le bois (notamment le casier que j'ai vidé il y a 10 jours) lui même est imprégné d'un jus qui semble appétissant.
Avec la chaleur, l'ensemble est remonté en température, l'odeur reste celle d'humus et s'il n'y a pas plus de vers, il n'y en a sûrement pas moins !
J'ai commencé à mettre des déchets dans le bac (casier, étage, comme vous voulez) vide depuis le 5 avril.

5 avr. 2009

Réduction significative de la masse de déchets

et... deuxième récolte de quelques poignées de compost fin mais très sec...
Hier, dans le cadre des grandes manoeuvres, avec l'aide d'un assistant pour soulever les étages du composteur dans un espace un peu exigu, j'ai découvert :
- dans la bassine une tasse (à thé) de compost hyper fin et sec avec des petits vers (jaunes) de 2-3mm jaune, secs pour la plupart : direction la surface des jardinières du balcon.
- au 1er étage, sur le bout de rideau, 4 ou 5 tasses de compost un peu plus gros dont j'ai enlevé les gros morceaux : direction les jardinières...
- au 2ième étage, un mélange bien noir mais encore très grossier avec une humidité très irrégulière, du très sec en périphérie au presque trop humide au centre, un état de décomposition très irrégulier aussi et beaucoup de cloportes, pas de vers . J'ai trié les éléments décomposés et fins vers les jardinières (2-3 tasses) et j'ai décidé de vider le reste en le mélangeant au contenu du 3ième étage qui lui...
- au 3ième étage, une humidité par endroit trop importante (odeur limite)... qui m'a permis de pouvoir mélanger avec le parfois trop sec 2ième étage. Y avait tout le volume nécessaire pour le faire, toutes sortes de petites bêtes et quelques rares vers.
- au 4ième étage, j'ai jeté un coup d'oeil : quelques vers et plein de petites bêtes. J'ai laissé en l'état.
Remarque : si vous avez bien suivi le 4ième est devenu le 3ième et l'étage supérieur est actuellement vide. A raison de 300g minimum de débris végétaux par jour depuis 4 mois c'est déjà pas mal... Les vers sont très discrets.... J'ai trouvé des espèces de cocons (?) rouge foncé, qu'est ce que c'est ? et quelques tout petits vers blancs ? Cloporte compostage ?
Le lombricomposteur porte un chapeau pour le soleil... Et comme le couvercle ne ferme plus du tout ça protège peut-être des mouches... Il y a au dessus des déchets frais plusieurs couches de papier journal (NB) qui petit à petit rejoignent les déchets lorsqu'elles sont trop humides. Peut-être est-ce que je ne mets pas assez de papier carton ?

4 avr. 2009

Lasagna bed

Le "lasagna bed" qui n'est pas une race de poisson d'avril mais une technique de jardinage... Je n'ai pas encore essayé mais c'est sur internet !
Voici un extrait d'un interview que j'ai trouvé en ligne :
C’est une technique américaine imaginée par Patricia Lanza, qui consiste à créer du sol quand il n’y en a plus, par exemple dans les conditions très difficiles d’un nouveau jardin de pavillon. On pose une couche de cartons humidifiés, même sur un sol enherbé, puis on ajoute des couches successives de matières organiques que l’on récupère : tontes de gazon, terre de vieilles jardinières, épluchures, etc. Il faut atteindre une hauteur de 20 cm au total. On finit par une couche de terreau ou de compost bien mûr. On va planter directement dessus, fleurs, légumes et plantes aromatiques. Et la croissance est phénoménale, car il y a de l’azote de libéré, l’eau des arrosages est très disponible et cela oblige les gens à concentrer leurs efforts. On a testé depuis deux ans avec une plate-bande de 40 m de long, impressionnante. Tout pousse allègrement !
En couplant cette technique avec le paillage, c’est la tranquillité assurée dans les plates- bandes. Pour les nouveaux jardiniers, cela évite l’étape initiale du labour qui rebute tout le monde. On n’est pas dans le labeur, on ne se casse pas le dos.

21 mars 2009

Première utilisation du compost

J'ai récupéré dans le bac en plastique du bas l'eau excédentaire dans lequel mon compost extra sec avait séjourné 48h.
J'ai filtré (dans une passoire de cuisine)et miracle le compost fin s'était décanté du compost non encore mûr. J'ai mis le fin à la surface de quelques pots... J'ai fait mon arrosage hebdomadaire avec les 3 litres environ de liquide récupéré dilué dans les 27 litres d'eau de l'arrosoir (3 arrosoirs de 10 litres au total). Je remettrai le compost plus grossier dans le bac supérieur avec les déchets demain. A suivre.
Pleins de petits vers blancs ce jour au centre du compost... Mouches ? Lombrics ?

20 mars 2009

Cinq litres d'eau

Aujourd'hui visite du lombricomposteur avec Val.
L'état de sécheresse persistant, elle me conseille d'y aller avec l'arrosoir, d'autant dit elle qu'il y a le bac. Je m'exécute dès son départ... Près de 5 litres (en brassant le 2ième étage pour que l'eau pénètre mais dont beaucoup atterrit dans le bac, bien sûr mais aussi... autour, heureusement que c'est sur le balcon ! Ce qui est dans le bac finira dans les pots de fleurs ou dans le compost.
Le compost que j'ai récupéré sur mon bout de rideau au 1er étage sera à tamiser pour remettre les gros bouts à composter... Il est incroyablement sec, dit Val.
Il n'y a presque pas de vers... Mais ça fonctionne puisque depuis la mi décembre, toutes nos épluchures, déchets végétaux, quelques coquilles d'oeufs, le sable des carottes, un peu de papier journal,du marc de café (environ 300 g par jour) se transforment... sans doute grâce aux divers cloportes et autre insectes qui pullulent et ne sortent jamais du lombricomposteur, eux.
Et ça ne sent pas mauvais du tout.
Du lombricompostage sans vers ?
Conseil personnel pour le démarrage : faire une grosse litière de papier journal déchiré, froissé, détrempé, juste un peu égoutté... Ne pas se contenter de poser du papier au fond du bac...

14 mars 2009

Sortie du lombricomposteur


C'est le printemps aujourd'hui, j'ai dégagé un coin sur notre tout petit balcon pour que les lombrics prennent leurs quartiers d'été. Bravo pour les roulettes ! Un ami m'a fait remarquer que le châtaigner est connu pour être un bois lourd...
Reste que nous sommes plein sud et que nous n'aimons pas fermer les volets sauf par temps de canicule... Mais il ne devrait plus geler sur le balcon.
A proximité on voit le vaporisateur rouge... et le sécateur violet, deux outils indispensables. Il y a aussi, posées sur un pot, les baguettes "chinoises" bien pratiques pour brasser le compost ou gratter la cafetière en gardant les ongles propres.
Les roulettes vont être précieuses pour pouvoir manoeuvrer le lombricomposteur et manipuler ce qu'il contient. Mine de rien il faut parfois un peu de place.

12 mars 2009

Un deuxième étage bien craquant

... c'est à dire bien sec : le papier journal et les feuilles non décomposés font un bruit très clair. J'ai donc vaporisé, ce jour, presqu'un litre d'eau en re-brassant tout le contenu de cet étage dans lequel en matière de faune il y avait uniquement des insectes, me semble-t-il.
Et quand j'ai soulevé le 3ième étage de l'endroit où je l'avais déposé pendant mes travaux j'ai trouvé pas mal de tout petits vers jaune clair que j'ai soigneusement remis par dessus... Est-ce de petits vers de terre ? des bébés lombrics ? J'aimerai savoir à quoi ça ressemble un petit lombric, la différence avec le ver à mouche par exemple...
Par ailleurs j'ai commandé hier, en librairie les livres (voir dans la colonne de droite) :
Les vers mangent mes déchets de Mary Appelhof
La formation de la terre végétale par l'action des vers de Charles Darwin
Et pour les usagers des bibliothèques de Grenoble, j'ai déposé à la médiathèque de l'Arlequin une liste de livres, fournie par Val et augmentée de celui sur Darwin, livres concernant le compostage et le jardinage... 21 mars : le nouveau bibliothécaire, en charge de l'achat des documentaires, a bien enregistré notre demande. Dès que le livre "les vers mangent nos déchets" est en rayon je vous sonne !

L'épopée du ver

Vous ne trouverez pas ça dans un livre de science naturelle mais dans
"La légende des siècles" de Victor Hugo
J'ai été étonnée de la place que le poète accorde à cet animal, même s'il en donne une image plutôt négative... quoique... la vie est-elle possible sans la mort ?
En tout cas, pendant qu'on lit ça on ne va pas déranger les petites bêtes qui mangent nos déchets ! Et puis, là aussi, tout est vers.

L’épopée du ver, extraits :
Je suis le roi muré. J'habite le décombre.
La mort me regardait quand d'une goutte d'ombre
Elle fit le corbeau.
...
Il faut bien que le ver soit là pour l'équilibre.
Ce que le Nil, l'Euphrate et le Gange et le Tibre
Roulent avec leur eau,
C'est le reflet d'un tas de villes inouïes
Faites de marbre et d'or, plus vite évanouies
Que la fleur du sureau.
Fétide, abject, je rends les majestés pensives.
Je mords la bouche, et quand j'ai rongé les gencives,
Je dévore les dents.
Oh ! ce serait vraiment dans la nature entière
Trop de faste, de bruit, d'emphase et de lumière,
Si je n'étais dedans !

L'univers magnifique et lugubre a deux cimes.
Ô vivants, à ses deux extrémités sublimes,
Qui sont aurore et nuit,
La création triste, aux entrailles profondes,
Porte deux Tout-puissants, le Dieu qui fait les mondes,
Le ver qui les détruit.

Les sept merveilles du monde, extraits :
... Ne vous arrêtez pas. Montez ! montez encore !
Moi je rampe, et j'attends. Du couchant, de l'aurore,
Et du sud et du nord,
Tout vient à moi, le fait, l'être, la chose triste,
La chose heureuse ; et seul je vis, et seul j'existe,
Puisque je suis la mort.
La ruine est promise à tout ce qui s'élève.
Vous ne faites, palais qui croissez comme un rêve,
Frontons au dur ciment,
Que mettre un peu plus haut mon tas de nourriture,
Et que rendre plus grand, par plus d'architecture,
Le sombre écroulement.
L'islam, extrait :
... Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu'un limon par les vices noirci ;
J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange ;
Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonnoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l'obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute de l'homme engendre un vers de terre,
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu'à ce que la peine,
Finie, ouvre à son vol l'immensité sereine...

9 mars 2009

Le 4ième étage de la fusée vient d'être assemblé


... mais il reste vide pour l'instant... C'est juste pour écarter un peu les déchets récents du couvercle qui, on le voit, a beaucoup vieilli.
Journaux ou pas sur les déchets ? Après quelques jours sans, et dépose d'une certaine quantité de débris de chou et développement d'odeurs désagréables, j'ai un peu brassé pour les enfouir, rajouté un peu de marc de café et des feuilles de papier journal humides en "couvercle"... Quelques heures plus tard, ça re-sentait l'humus...

2 mars 2009

2ième étage toujours trop sec

Le bac et le 1er étage sont toujours extrêment secs. Il commence a y avoir une espèce de poussière de compost très sèche... Difficile à aller chercher car le tiroir ne coulisse plus et les étages pleins de déchets sont lourds...
Voici le 2ième étage après que je l'ai encore brassé, aéré et humidifié (notamment le journal dont on voit bien qu'il n'est pas décomposé, il était à nouveau "craquant"). Le reste est bien noir, sent bon mais bien sûr il y a, notamment des feuilles de citronnier et d'autres débris, rajoutés récemment. Dans cette partie, pas trace de lombrics mais un peu d'insectes genre cloportes.
Au 3ième étage où l'effet artistique provient de ce que je répand les déchets alternativement d'un côté ou de l'autre, il y a des lombrics dans les endroits les plus humides...
Quand au couvercle il s'est fendu complètement en deux endroits...

26 févr. 2009

Sec dessous, trop humide dessus ?

Lors d'une petite inspection générale je découvre
- un vingtaine de lombrics momifiés dans le bac sec en dessous
- que le 2ième étage est sec de chez sec ( vide apparemment de lombrics, mais plein de ces insectes dont je ne sais pas le nom mais dont c'est aussi la place depuis le début)
- que le 3ième serait presque trop humide... "Boueux" par endroits.
Je prends donc les grands moyens : vaporisation sur tous les éléments secs, notamment les bouts de papier et je les mélange avec un partie (la moitié) de ce qu'il y a de très humide dans le bac supérieur... bac supérieur dans lequel je retrouve pas mal de lombrics que je déménage, en essayant de les ménager quand même, à l'étage inférieur. Comme le volume de déchets dans le bac inférieur a encore diminué c'est tout à fait faisable.
J'avais certes fait une erreur en ne mouillant pas les premiers journaux mais je pensais que nous avions rectifié le tir en janvier. Il s'avère que l'aération par le bas du composteur est remarquable, même quand en haut, sur le couvercle, ça dégouline et ça moisit...
Le bois ça joue, ça sèche et ça vieillit vite : l'air passe pour le pire et le meilleur :

19 févr. 2009

Encore des lombrics...

Le 13 février, j'ai rajouté encore une petite centaine de lombrics, que m'a offerte Hervé Doulat dans le cadre de sa bourse aux lombrics gratuits. Merci à lui !
Ceux-là viennent directement d'un lombricomposteur familial en service à Seyssinet (38). Le propriétaire dit qu'il faut vraiment 6 mois pour que ça roule. J'ai regardé ce qu'ils mettent dedans : de gros morceaux quand même... et le lombricomposteur, s'il a passé 2 mois au chaud, a déjà pris ses quartiers d'été sur la terrasse...
Quand à nous, nous avons abandonné les lombrics 5 jours... Au retour, ça sentait fort même si ça ne sentait pas "mauvais". Rien à voir avec du pipi de chat par exemple ! Faut dire que l'appartement était chauffé... Sans alimentation et un peu tranquilles peut-être, il y avait pas mal de lombrics en surface et pas mal d'humidité en haut du composteur... Nous avons donc repris l'alimentation.
Le bac inférieur ne sert pour l'instant qu'à récupérer les fugueurs, plutôt morts que vifs d'ailleurs. Il est toujours sec.

12 févr. 2009

Encore un peu sec et un peu vide de lombrics

Si l'odeur de l'humus vous manque, venez donc boire un café : on a ce qu'il faut même en plein hiver !
Depuis une semaine je ne voyais plus de vers même après de nouveaux transferts de déchets pour combler l'espace entre le 2ième et le 3ième bac, ce qui a été l'occasion de constater que c'était un peu sec (mon "baromètre" c'est l'état des débris de papier journal dans le mélange ou sous le mélange). J'ai mouillé les papiers et j'ai craqué : ce matin, je suis allée achetée 3 X 35 vers de terreau destinés à finir coupés en morceaux dans le ventre des poissons... Depuis, je suis obligée de surveiller le composteur de près parce que ça fugue... Je les rattrappe, je les remets au plus vite (la durée de survie en appartement, au sec, ne doit pas dépasser 30 minutes)... à suivre...
Autres petits défauts du prototype : les casiers, surtout pleins, sont lourds et le bac en plastique ne peut pas coulisser complètement à cause de la planche du dessous qui a du s'arrondir. Il y a besoin d'un peu d'espace autour dès qu'on veut y faire autre chose que simplement rajouter des déchets.
Et aujourd'hui, nous avons eu livraison des 4 cales latérales pour pouvoir faire voyager l'ensemble sans que ça se démonte tous les 2m. Merci ! Pour l'instant les voyages sont limités à 2 ou 3m... quand on fait de la musique, les lombrics sont invités dans le couloir.

26 janv. 2009

Un peu sec

Il semblerait que notre nid à lombrics était un peu sec (les journaux au dessous étaient secs), donc avec notre guide compostage nous avons retourné en profondeur (10 cm) et pulvérisé un peu d'eau. Y avait pas mal de petits vers mais pas encore comme sur les vidéos ! Les derniers déchets ont atterri dans le nouveau bac (n°3) et on va essayer sans journal pour les recouvrir, le couvercle restant à l'envers.
En gros nous donnons entre 300 et 400 g de déchets par jour : épluchures, quelques coquilles d'oeufs, marc de café et un tout petit peu de pain et de riz, quelques feuilles de plantes vertes, un peu de papier journal... Jamais de légumes cuits, ni d'oignons, ni d'ail ni de citron.
A suivre...

25 janv. 2009

Rajout d'un étage


Le bac n°2 étant plein (le 1er est vide depuis le début, cf l'article sur l'installation) et le couvercle recommençant à gondoler et à se fendre dangereusement, pour permettre au couvercle de rester à distance du compost, j'ai rajouté un étage qui est vide pour l'instant... mais qui m'a permis de remettre le couvercle au repos, à l'envers tout en laissant un peu d'air entre lui et les déchets... à suivre... Cela empêchera peut-être quelques fugues (une tous les 2 jours cette semaine) car l'ensemble est plus étanche, du moins vers le haut.
La tâche jaune sur le couvercle c'est l'humidité.

19 janv. 2009

Le bois de châtaignier, un bon choix ?

Tapez lombricompostage et châtaignier dans un moteur de recherche et vous découvrirez que certains lombricomposteurs déconseillent les feuilles et sciures de châtaignier et de chêne pour le lombricompostage.... Et pour le bac alors ?

18 janv. 2009

Le premier bac est bientôt plein

Notre "production" d'épluchures, marc de café, doit avoisiner les 500 g par jour... surtout quand il y a les fanes de carottes. On y met aussi le zeste des noix (le croisillon tendre que l'on appelle aussi meille sur le balcon de Belledonne) et, peut-être trop peu souvent, un peu de papier journal ou ce jour, 2 tubes en carton (rouleaux de pq) en petits morceaux.
L'odeur est celle d'un humus de forêt... que l'on perçoit quand on rentre dans la pièce. Les visiteurs trouvent que ça sent bon. Les habitants aussi.
Le mélange paraît chaud. Quand on soulève les journaux qui servent de couverture, on voit souvent 2 ou 3 lombrics en surface. Il y a toujours cette humidité sur le dessus... et les plantules qui étaient apparues ont été anéantis par les dépôts successifs. Il n'y a plus de moisi. Le bac en plastique reste sec. Le casier en service (10 cm de profondeur) est quasiment plein. Celui qui était au dessous toujours sec et vide.
Mais il y a encore des évasions suicides : une dizaine cette semaine, notamment après une répétition avec un violon dans la pièce... La prochaine fois on se servira peut-être des roulettes (avantage du prototype) pour mettre les lombrics à l'abri. Qu'en pensez vous ?

11 janv. 2009

4 évasions, de l'humidité sur le couvercle

Depuis quelques jours le journal qui recouvre le repas des vers reste humide au point qu'une tâche d'humidité apparaisse sous le couvercle... Le compost me semble chaud. Il est plus humide qu'il n'a jamais été.... Comme le "casier" se remplit il y a moins de circulation d'air. Je constate 4 évasions. Aujourd'hui je rajoute donc l'assiette habituelle mélangée d'une feuille de papier journal déchiquetée. Et bien sûr depuis quelques jours, je ne mouille pas.

7 janv. 2009

Tout va bien même si le couvercle se voile, les graines germent, le moisi fleurit

Sous les 4 couches de papier journal voici donc ce qu'on trouve : en bas à droite les ballons de rugby sont des feuilles de courge. Remarque ce matin au marché la courge que j'ai acheté avait aussi des graines germées "parce que gardée au chaud" m'a dit le paysan.
Les tâches grisâtres sont de petits nuages de moisi qui me font penser aux caves à fromage... L'odeur est agréable.
Nous continuons à nourrir les vers, exclusivement de résidus de légumes et fruits crus, quelques débris de tisanes ou plantes sèches + marc de café (500 à 600 grammes) que l'on laisse sécher à t° ambiante, une grosse assiette toutes les 36 h, à peu près. Quand on gratte on tombe désormais à tous les coups sur des "nids" de vers de toutes les tailles à 1 ou 2 cm de la surface. La bassine reste sèche. Il n'y a pas d'évasion
En ce qui concerne le prototype : le couvercle s'est voilé au point d'arracher 2 vis, sans doute parce qu'il n'était pas bien sec, ou parce qu'on humidifie tous les 2 jours le papier du dessus ?
Il a fallu donc remplacer les vis par de plus longues sur un établi de fortune et il faudrait peut être en remettre plus prêt du bord...

2 janv. 2009

Rajout de 70 vers de terreaux

Dans une grande surface de matériel de sport, au rayon pêche, j'ai trouvé ce matin des vers de terreaux. Le coût étant modeste (1,90 euros la boîte de 35) j'en ai acheté 2... Avec il y avait une poignée de (lombri?) compost. Ils étaient conservés au frigo (4° dit la boîte). Ils avaient l'air bien réveillés quand je les ai versés dans le lombricomposteur. J'en ai profité pour rajouter une couche de papier journal par dessus. Certes, cela biaise un peu l'expérience : on ne peut pas baguer les lombrics !
Il semble que ce soit des eisenia foetida... En tout cas ils ressemblent terriblement aux autres.