Se passer du pétrole, du nucléaire et du gaz de schistes... pour recycler ses épluchures...

Cela reste le but premier de l'expérience mais, en cours de route, nous avons découvert quelques merveilles, rencontré du monde, affuté notre curiosité...
Le premier prototype en bois nous avait été confié pour essai par la Régie de Quartier Villeneuve Village Olympique de Grenoble en décembre 2008. Ce prototype a entamé (août 2010) une métamorphose, avec des matériaux moins rustiques mais plus légers, voir ci dessous ... Le 5 avril 2010, nous avions mis en service un 2ième vermicomposteur du commerce qui a rejoint le premier sur le balcon orienté au sud et abrité du vent.
Même le gel de février 2012 ne semble pas avoir affecté le gros lombricomposteur recouvert de cartons et d'un duvet ... Le "petit" nous l'avions rentré quand le thermomètre a commencé à descendre...

8 avr. 2012

Cinq élèves de Prépa Agro-Veto, lycée Champollion nous ont envoyé leur compte rendu

D'abord je leur dit bravo et merci de ne pas nous avoir oubliés !
Notre rapport est fini, je vous l’envoie comme promis ! Merci encore pour votre aide, les vers et leurs petits sont maintenant répartis entre les membres de notre groupe qui ont souhaité continuer le vermicompost à la maison. A la rentrée, on passe un oral pour présenter nos travaux.
Voici un tout petit extrait de leur prose qui comporte des descriptions d'expérience qui m'ont l'air sérieuses
Etude de l’évolution d’un compost en fonction de différents types d’aliments et de la température.
Résumé : Un vermicompost a pour but de convertir la matière minérale en matière organique grâce à l’activité des vers de compost. Le rendement d’un compost dépend de plusieurs paramètres, nous avons étudié l’apport nutritionnel et la température pour déterminer les conditions optimales de l’activité des vers. Le rendement sera ensuite déterminé en calculant le taux de matière organique à la fin des expériences.
Conclusion : Les épluchures de fruits et légumes sont les aliments les plus adaptés à la dégradation de matière organique par les vers de compost car elles sont facilement assimilables pour leur tube digestif, le processus de digestion étant assuré grâce à des enzymes. La température ambiante, correspondant à celle d’un appartement ou d’une maison, est la plus adaptée au vermicompost. Ce procédé est donc accessible au plus grand nombre et permet une revalorisation des déchets dans une optique de développement durable.
Je ne sais pas relier une pièce jointe à ce blog, sinon je l'aurais fait... Pour accéder aux précédents articles sur leur projet indiquez champollion dans "rechercher sur dans ce blog"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire